Quelque 40 milliards de dinars de créances impayées sont dus par l’Algérienne des eaux à ses susagers, dont 14 milliards à des organismes publics. Pour récupérer ces dettes, cette entreprise s’apprête à entreprendre une vaste opération de recouvrement, aidée en cela par le ministère de l’Intérieur. Dans un commentaire à une journaliste de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre des Ressources en eau, M. Hocine Nessib précise que les 14 milliards de créances sont dus à différentes administrations parmi lesquelles il cite des communes, des entreprises publiques, des hôpitaux et des établissements d’enseignement supérieur. Il annonce qu’une commission, au sein de laquelle sont représentés plusieurs de ces administrations a été installée auprès du ministère de l’Intérieur pour aider l’Algérienne des eaux à recouvrer ses créances. S’exprimant, d'autre part, à propos des mesures de soutien du prix à la consommation de cette ressource, le ministre annonce que celles-ci continueront à être reconduites jusqu’à l’aboutissement des travaux de la commission de consultation planchant sur les subventions. « L’eau est un produit subventionné », rappelle le ministre qui signale que la concertation en cours est destinée à mettre au point une nouvelle tarification de cette ressource « dans un souci d’équité sociale ». M. Nessib signale, par ailleuirs, que tous les réseaux de distribution de l’eau gérés, actuellement par 567 communes dans le pays, sont appelés, d’ici deux années, à être totalement confiés à l’Algérienne des eaux.
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