mercredi 23 août 2017

Elargissement des points de vente des moutons

Tous les espaces sont bons pour la vente de moutons (maisons, garages…). A quelques jours de l’Aïd El Adha, les vendeurs informels s’installent dans différents quartiers. Ils s’approvisionnent et vendent sans avoir la moindre autorisation et beaucoup d’entre eux sont même des «habitués». La vente anarchique de moutons revient chaque année, et ce, à grande échelle. Pour rapprocher les bestiaux des citoyens, les revendeurs louent n’importe quel local pour tasser les ovins aux dépens de l’hygiène des lieux. Pour encadrer ces opérations et mettre un peu d’ordre, les pouvoirs publics tentent d’imposer une certaine rigueur. Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a procédé à l’élargissement des points de vente directe de moutons de l’Aïd à l’ensemble des wilayas du pays, a indiqué un communiqué de ce département ministériel. «L’opération de vente directe des moutons de l’Aïd El Adha a été élargie à toutes les wilayas du pays, en plus des 23 sites qui ont été identifiés, le jeudi 10 août 2017, dans les quatre grandes wilayas, à savoir Alger, Annaba, Constantine et Oran», a précisé la même source. A cet effet, 638 sites de vente directe de moutons sont opérationnels au niveau des wilayas du pays afin de permettre aux citoyens d’acheter un mouton directement chez l’éleveur. Au niveau des sites opérationnels, toutes les commodités sont disponibles pour la réception du cheptel (eau, électricité et sécurité).En outre, la couverture sanitaire du cheptel est garantie, le ministère ayant mobilisé plus de 890 vétérinaires. Par ailleurs, le jour de l’Aïd, «un dispositif spécial sera opérationnel à l’échelle nationale à travers l’ouverture de tous les établissements d’abattage afin d’inciter les citoyens à sacrifier leurs animaux dans une enceinte conforme et contrôlée», indique-t-on encore. Il est également prévu le déploiement des équipes vétérinaires sur l’ensemble du territoire national pour assurer le contrôle sanitaire des carcasses et des organes d’animaux sacrifiés. S’agissant des abattages rituels s’effectuant en dehors des abattoirs, des brigades mobiles composées de vétérinaires et de techniciens effectueront des tournées dans différents lieux susceptibles d’abriter des abattages, notamment en milieu rural, afin de répondre aux besoins et aux sollicitations des citoyens. Beaucoup d’Algériens ont tendance à ne pas prendre au sérieux les mises en garde sur le kyste hydatique. Lors de l’Aïd, les vétérinaires retrouvent souvent des foies et des poumons infestés de kystes. Les gens les mettent alors dans des sachets et les jettent n’importe où. Des animaux tels que les chiens et les chats déterrent ces organes pour les consommer et deviennent ainsi vecteurs de propagation. Ils vont contribuer à ce que la maladie touche l’homme à travers leurs selles qui contaminent le sol et les légumes ou quand les gens les caressent.

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