jeudi 10 août 2017

La version de la Famille Ameyar

Les héritiers Ameyar, principaux actionnaires de la Sarl Omnium Maghreb presse, éditrice du journal La Tribune (46%), viennent d’apprendre par voie de presse et avec surprise, au même moment que vous tous, la cessation de parution du journal ce matin après une décision des deux actionnaires minoritaires, messieurs Tifaoui Cherif et Djerad Djamel (respectivement 12% et 6% des actions). Ont-ils usé de leurs prérogatives en présentant un document «officiel», à savoir une décision judiciaire — en pleine vacances judiciaires — ou bien étaient-ils détenteurs d’un PV d’assemblée générale extraordinaire (AGE) illégal car le quorum ne pouvait pas être atteint  puisque nous n’avons pas été convoqués en qualité d’actionnaires majoritaires ? Au vu de cette décision illégale qui entraîne la suspension du journal et la perte d’emploi de ses travailleurs sans aucun préavis, nous tenons à leur exprimer notre entière solidarité et à présenter nos excuses aux lecteurs du journal La Tribune. Après 16 ans de procédures judiciaires, succédant au décès du fondateur du journal La Tribune, Kheiredine Ameyar, notre confiance en notre justice reste totale : la Cour suprême a statué en 2012, notifiant de manière irrévocable notre qualité d’associés. En dépit de cette décision irrévocable, nous avons été extrêmement surpris que la loi n’ait pas été appliquée dans la mesure où nous n’avons jamais été convoqués en qualité d’associés majoritaires, suite à nos demandes récurrentes auprès des instances judiciaires, au déni de la loi. A titre d’actionnaires majoritaires, nous vous informons que nous devions saisir la présidente du tribunal de Sidi M’hamed début septembre pour qu’elle puisse nommer un mandataire afin de tenir une AGE pour statuer de l’avenir rédactionnel, mais aussi pour lancer un audit de la Sarl Omnium Maghreb de presse (OMP), éditrice du journal La Tribune fondée par Kheiredine Ameyar. Aujourd’hui, nous considérons que ce licenciement abusif de l’ensemble du personnel du journal La Tribune en l’absence des actionnaires majoritaires à l’AGE constitue un abus de pouvoir avéré.   Que cache donc cette précipitation ? A ce titre, nous vous informons qu’aucune action judiciaire ne saurait être légitime. Nous nous engageons à dialoguer avec l’ensemble du personnel du journal La Tribune dans les plus brefs délais. Le fait que l’on veuille que La Tribune, qui fut un journal de référence, puisse tirer sa révérence dans le mépris le plus total de ce que K. A. a considéré comme étant un sacerdoce, est un non-sens. Les actionnaires Ameyar Le 9 août 2017

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