mardi 29 décembre 2015

Bonne toile montante

L’année cinématographique 2015 en Algérie a été marquée par le succès grandissant du documentaire Fi rassi rond-point (Dans ma tête un rond-point), le chef-d’œuvre de Hassen Ferhani dont tout le monde parle, a été salué, plébiscité et couvert de prix. Le premier prix de la compétition du Festival international de cinéma de Marseille (sud de la France),  Tanit d’Or du meilleur documentaire, ainsi que le Tanit d’Or Tahar Chriâa de la première œuvre des 26es Journées cinématographiques de Carthage (JCC),  Prix spécial du jury dans la compétition «première œuvre» du Festival international du film documentaire d’Amsterdam (Pays-Bas), Prix du meilleur documentaire international du 33e Festival du film de Turin, Prix de Documentaire sur Grand Ecran au Festival international du film d’Amiens, Prix du Public au Festival de Belfort 2015… Ainsi qu’une autre consécration en son pays, l’Algérie. Une énième distinction  prouvant un talent d’une force tranquille. Hassen Ferhani, le jeune réalisateur algérien, a été   l’heureux… et  élu récipiendaire du  Grand prix du Festival international du film engagé d’Alger s’étant tenu du 12 au 19 décembre à la salle El Mougar et à la Cinémathèque algérienne pour  son documentaire Fi rassi rond-point. Un décor planté dans le plus grand abattoir d’Alger où des hommes vivent et travaillent à huis clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de chaâbi et de raï qui cadencent leur vie et leur monde. Du talent, de la générosité, et puis cet espoir.  «Je suis très content sincèrement de recevoir ce prix ici à Alger, après Turin, Marseille et Tunis. Je remercie mon équipe qui a travaillé avec moi sur ce projet, ma productrice Narimane Mari, Djamel Kerkar, ainsi que tous ceux qui m’ont aidé à réaliser mon film aux Abattoirs. Je suis heureux, ému, content que le film puisse être vu ici à Alger, c’était important pour moi que le public algérien puisse le voir, qu’il ait sa propre idée sur le film, qu’il ait sa propre vision sur le film. On est en train de préparer une sortie dans les réseaux de la Cinémathèque. On y travaille avec son directeur, Lyes Semiane. J’espère que ça va se concrétiser», confiera le documentariste Hassen Ferhani.  

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