Le président du Forum des chefs d’entreprises FCE, Ali Haddad, est revenu, aujourd’hui mercredi à Alger, sur les accusations dont il fait l’objet. Il dit qu’il est « le bouc émissaire » d’une « campagne calomnieuses savamment orchestrée ». « Nous ne sommes pas des prédateurs », s’est défendu Ali Haddad, lors de la conférence de presse qu’il a animée à El Aurassi, à l’issue de l’Assemblée général ordinaire du FCE. Le groupe familial ETRHB, qui il a crée avec ses frères depuis 27 ans, paye « 20 milliards de dinars de contributions et d‘impôts ». « L’Etrhb n’a jamais eu de cadeaux » et « bénéficie des marchés public aux mêmes titre que les firmes étrangères », a-t-il avancé. Haddad a également nié avoir fait une demande à la BNA, en vue d’obtenir un crédit de 180 milliards de dinars (1,5 milliards de dollars). Le montant « réel » du crédit demandé à cette banque publique est, révèle-t-il, de 5 milliards de dinars. Ali Haddad n’a pas expliqué pour quoi il est la cible de la campagne de critiques menée contre lui par des politiciens et des operateurs économiques. Il s’est contenté de dire que ses détracteurs veulent « créer la confusion chez les citoyens, en désignant un bouc émissaire responsable de tous les maux ». Entouré de Réda Hamiani et Omar Ramdane, ses prédécesseurs à la tête du FCE, Haddad a renouvelé la demande de l’organisation patronale pour « l’ouverture » des secteurs de transport maritimes et aériens aux opérateurs privés. « L’article 37 de la Constitution consacre la liberté d’investir mais tout est interdit aux Algériens », a déploré Haddad. Et d’ajouter : « Je ne créerai jamais une compagnie aérienne mais nous soutenons ceux qui veulent investir dans ce domaine ». Le Maroc, poursuit-il, a réussi en Afrique grâce à la forte présence de sa compagnie aérienne et de ses banques. « Nous voulons notre part en Afrique », a lancé Haddad, en appelant les pouvoirs publics à encourager les banques et les opérateurs de téléphonie mobile à aller en Afrique.
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