mercredi 24 février 2016

Droits de l’Homme : des experts de l’Onu empêchés d’entrer en Algérie

Amnesty international a rendu public, aujourd’hui mercredi, son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans le monde. Le chapitre consacré à l’Algérie regorge d’atteintes aux libertés. Les autorités algériennes « ont persisté dans leur refus d’autoriser l’accès au pays à des organes et experts des Nations unies dans le domaine des droits humains », a indiqué Amnesty dans ce rapport. Les experts et les organes touchés par ces restrictions, refus de visa notamment, sont « ceux chargés de la torture, de la lutte contre le terrorisme, des disparitions forcées et de la liberté d’association ». L’Ong a rappelé que « les responsables d’actes de torture et d’autres atteintes graves aux droits humains perpétrés durant les années 1990 ont continué d'échapper à la justice ». En somme, « Les autorités ont restreint la liberté d’expression, d’association et de réunion. Des manifestants pacifiques, des militants et des journalistes ont été arrêtés, poursuivis et emprisonnés ». Amnesty a cité, entre autres, les cas de Hassane Bouras, journaliste et responsable de Laddh à El Bayadh et Belkacem Khencha, défenseur des droits des chômeurs. Ces deux militants ont été libérés récemment. L’Ong a dénoncé l’usage de la force contre les manifestants et a abordé le cas de Kamaleddine Fekhar et ses camarades qui militent pour l'autonomie du M’zab. Ces activistes arrêtés en juillet 2015, se trouvent à ce jour derrière les barreaux. Consulter le rapport 2015/16 sur la situation des droits humains dans le monde  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire