Le conseil national du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp), réuni en session extraordinaire jeudi à Alger, a décidé de déposer un autre préavis de grève. Une grève de huit jours à partir du 8 mai sera enclenchée, suite à la non- satisfaction des revendications exprimées qui ont motivé la grève cyclique à partir du 18 avril dernier et les différents rassemblements organisés par ledit syndicat. Le Snpsp à travers un communiqué sanctionnant les travaux de ce conseil national des agissements de l’administration s’indigne : «Devant la situation de blocage et le comportement fasciste de l’administration de tutelle qui a décidé de la fermeture des voies du dialogue avec les représentants légitimes des praticiens médicaux protestataires et d’opposer une démarche du tout répressif au mouvement de grève.» Le conseil national dénonce l’exclusion, encore une fois par les pouvoirs publics, des syndicats autonomes de la prochaine tripartite, alors qu’à l’ordre du jour sont inscrits le dossier de la retraite et le projet du nouveau code du travail que le SNPSP n’a pas reçu à ce jour. «Malgré les promesses des représentants du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale», précise le même syndicat. Le SNPSP a décidé aussi d’un rassemblement à l’hôpital Mustapha le 17 mai et d’ un autre devant le ministère de la Santé le 23 mai. Par ailleurs, le syndicat a retenu la décision de poursuivre en justice le directeur du CHU Mustapha après l’empêchement du rassemblement de ces médecins.
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