mardi 24 mai 2016

On vous le dit

La Sûreté de Médéa conseille les futurs bacheliers   La direction de la Sûreté de la wilaya de Médéa a mobilisé ses psychologues pour porter déstresser les élèves en classe d’examen. Dernièrement, la salle de la maison de la culture « Hassan El Hassani » de Médéa a abrité une rencontre à l’intention des élèves de classes terminales, où un fructueux débat s’est instauré levant tout le voile sur les angoisses qui taraudaient déjà certains esprits des futurs bacheliers. Des conseils appuyés d’astuces ont été donnés à l’assistance pour surmonter le stress : s’éloigner de la télévision et de l’Internet et de ne pas veiller tard dans la nuit pour ne pas encombrer le cerveau davantage, suivre un régime alimentaire, prendre toutes les précautions pour rester en bonne forme physiquement et prendre des douches de temps en temps pour se prélasser, se détendre et chasser le méchant stress, éviter également les discussions qui fâchent que ce soit à domicile où dans la rue en cherchant des endroits calmes et tranquilles. Enfin, et devant la feuille du sujet, le candidat doit prendre tout son calme, respirer profondément et aborder tranquillement les questions faciles avant de s’attaquer aux plus difficiles. De la proximité à la propagande à la radio locale de M’sila La radio locale de M’sila, qui a joué à un certain moment un rôle d’interface à travers le forum hebdomadaire, est passée sans transition depuis presque deux années  d’une radio de proximité, plus encline à exprimer les attentes et les préoccupations des citoyens, à une radio de propagande, débitant sans intelligence aucune avec des invités «maison», toutes sortes de sujets sans relief.  Des sujets initiés dans le but de faire valoir la vision dominante de l’heure. Ce forum, qui était un cadre de dialogue et de participation à la vie courante de la wilaya, où a lieu chaque semaine un débat entre les responsables des différentes directions de la wilaya et les journalistes locaux de différents organes sur le développement économique et la mise en relief des insuffisances constatées par les un et les autres. Cette émission, rendue attractive du fait de l’intérêt qu’elle suscite auprès de la population de la wilaya, a accru son audimat jusqu’à devenir l’émission phare dans le programme de cette radio. Si cette émission, croit-on savoir, continue d’exister dans le programme des radios locales nationales, il n’en est pas de même pour celle de M’sila, qui a été supprimée par une décision relevant de l’autoritarisme primaire, car, nous a-t- on confié, «l’émission sapait le développement socioéconomique de la wilaya». Après coup, s’en est suivi l’évanouissement de la  propension de la  participation citoyenne à l’action publique, générant, par voie de conséquence, un climat général de méfiance, voire de suspicion. Les policiers affectés à la circulation réclament des abris à Béchar Les policiers en service chargés de la régulation de la circulation automobile et piétonne au niveau des carrefours à grande circulation urbaine travaillent dans des conditions déplorables sous une température frôlant déjà, avant l’arrivée des grandes chaleurs (juillet et août),  les 34° C voire 35 à 36°C sans le moindre abri lors des petites pauses. A partir de 13h quand le soleil atteint son apogée entraînant une réduction de la circulation automobile, les policiers affectés à cette tâche ne trouvent aucun abri et se réfugient derrière  les murs des bâtiments à la recherche d’une ombre pour se protéger un moment contre le soleil tapant. L’ancien chef de la sûreté de wilaya avait promis, lorsque la question a été soulevée, d’ériger au niveau des carrefours des guérites pour ses agents, mais la promesse n’a pas été tenue. Sans animosité, un policier, qui a tenu à garder l’anonymat, déplore l’absence d’un syndicat au sein de la corporation sécuritaire pour soulever cette revendication. «Nous sommes quand même des êtres humains», a-t-il ajouté. A Béchar, les lauriers roses de petite taille sont plantés sur les trottoirs pour orner quelques voies de communication en lieu et place des arbres à grande hauteur nécessaires pour se protéger en été contre les rayons de soleil brûlants. Encore un anachronisme dans le choix de l’implantation de type d’arbre approprié au Sud !

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