Quelque 971 964 candidats répartis sur 1974 centres d’examen à travers le pays ont passé, samedi, le concours de recrutement de plus de 28 000 enseignants. Organisé par l’Office national des examens et concours (Onec), avec le même dispositif que pour l’examen du baccalauréat, ce concours s’est déroulé «dans de bonnes conditions», selon le ministère de l’Education nationale. «Toutes les conditions matérielles et humaines sont réunies pour la réussite de ce concours qui s’est déroulé dans un climat de transparence et d’intégrité», a rassuré le ministère qui a souligné que quelques tentatives de tricherie ont été enregistrées. «Certains candidats ont utilisé des moyens de nouvelles technologies pour envoyer le sujet via internet et tenter d’avoir la réponse», a souligné la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, avertissant que «toute personne confondue de perturbation du concours, soit en envoyant les sujets soit en tentant d’obtenir des réponses, sera soumise à enquête, comme cela a été le cas lors des épreuves du baccalauréat». Le département de l’Education nationale «ne tolèrera aucune tentative visant la crédibilité de ce concours national. La loi sera appliquée de part les sanctions les plus sévères allant jusqu’à l’emprisonnement», a-t-elle assuré lors d’une déclaration à la presse à l’issue de l’audience qu’elle a accordée au rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé. Pour rappel, 17 595 postes pour le cycle primaire, 7497 pour le cycle moyen et 2983 postes pour le secondaire sont à pourvoir. Le concours a été ouvert cette année à 28 nouvelles spécialités dont les sciences politiques, sciences de la communication et droit, en plus des filières scientifiques et certaines filières en biologie et informatique. Les résultats de l’examen écrit seront connus le 12 mai pour permettre aux candidats retenus de passer le test oral les 8 et 9 juin, alors que les résultats définitifs seront rendus publics le 30 juin.
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