Enceinte, ayant un malaise, une fonctionnaire n’a pas le droit de prendre un congé de maladie. Décision : elle a été licenciée. Un diplomate agresse un fonctionnaire. Une assistante sociale «incompétente». Retard dans la délivrance des passeports biométriques. Et en cas d’erreur, les concernés doivent repayer au moins 60 euros à chaque rectification ! Cela se passe au consulat d’Algérie à Pontoise, en France. On évoque un «royaume de l’incompétence», selon un vice-président de l’Association des Algériens en France. Une standardiste nous raconte l’histoire d’une dame venue rectifier l’erreur sur son passeport : «C’est la deuxième fois que cette dame revient pour rectifier des erreurs sur son passeport. La première fois, elle a dû payer 60 euro. A la restitution du passeport, elle se rend compte qu’une autre erreur s’est glissée. Pour la rectifier, le consulat exige d’elle de repayer encore une fois ! Ce matin (mercredi, ndlr), la dame en question a eu une crise d’hystérie devant moi. Elle n’a pas accepté cet état de fait. C’est inadmissible de payer pour une erreur commise par l’administration.» Pour la fonctionnaire «licenciée», nos sources affirment aussi qu’elle «est en contrat indéterminé». Avec tous ces «dépassements», le vice-président est désolé du fait que l’ambassadeur n’ait pas été avisé. «Chaque citoyen, parce qu’il porte en lui la beauté et la dignité de l’Algérie, doit être choyé et respecté. Il est inadmissible, lorsque l’on constate les difficultés qu’ils rencontrent chaque jour sur le territoire français, que les citoyens algériens doivent en plus être humiliés sur le territoire algérien. Le consulat doit être un refuge pour le citoyen, même temporaire. Or, loin d’être un refuge, le consulat de Pontoise est un enfer et on regrette d’y entrer», explique l’association des Algérien en France dans leur communiqué remis à notre rédaction.
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