lundi 11 juillet 2016

Un quart de la population algérienne âgée entre 10 et 24 ans

Le ministre de la Santé, de la population et de la  réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé lundi à Alger, que près  d'un quart de la population algérienne (environ 10 millions ) sont âgés de 10  à 24 ans soit un taux de 24% du total de la population.   Un quart de la population algérienne (environ 10 millions) sont âgés  de 10 à 24 ans, soit un taux de 24% de la population totale dont 62% âgés  entre 10 et 19 ans avec un taux de 49 % de filles, a indiqué M. Boudiaf  dans une allocution lors de la journée scientifique organisée à l'occasion de  la Journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet, et placée sous  le slogan "Investir dans les adolescents".          Il a appelé les participants à engager une réflexion en faveur de l'investissement  au profit des adolescents et des adolescentes, de mettre en lumière les défis  et les obstacles auxquels fait face cette frange de la population durant cette  étape cruciale de sa vie, insistant sur les fléaux sociaux et comportementaux  dangereux comme la violence, la délinquance, le tabac, les drogues, les  délits et les crime.          Il a souligné à ce propos, que certaines pratiques sociales touchaient  tout particulièrement les adolescentes dont les mariage et grossesse précoces  et la déperdition scolaire qui mettent fatalement en échec leur avenir, celui  de leur famille et de la société tout entière. Concernant le mariage précoce chez les filles, M. Boudiaf a relevé que  dernier laissait des traces indélébiles d'incapacités diverses tant sur le plan  individuel que sur le plan social, faisant remarquer qu'il était à l'origine  de la déperdition scolaire chez la fille la privant d'e recevoir une éducation  complète lui permettant de poursuivre ses études universitaires et d'acquérir  et de conserver son autonomie notamment économique.           Les grossesses d'adolescentes ne sont pas seulement un problème de santé  mais constitue un problème de développement au regard de leurs conséquences  se font ressentir tout le long de la vie des concernées et se répercutent négativement  sur leur vie d'adulte en les enlisant dans la pauvreté et l'exclusion, a-t-il  poursuivi.  Il a ajouté également que les plus jeunes mères enceintes pour la première  fois, encouraient un risque sensiblement élevé de décès ou d'invalidité maternelle,  rappelant que les cas de mortinatalité et les décès infantiles étaient plus  fréquents chez les bébés nés de mères âgées de moins de 20 ans.           Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière  a précisé d'autre part, que l'âge moyen de mariage chez les femmes était de  29,5 ans en 2013 en Algérie et celui de la maternité 31,4 ans, évoquant que  les données de l'enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) révèlent  que 3,5% des filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà été mariées.           S'agissant de la planification familiale en tant que "droit humain",  il a estimé qu'il "reste cependant d'accès limité chez les adolescentes  mariées avec 28,7% en 2013 par rapport à 60% plus de 60% chez les 25-44 ans".  Enfin, il a appelé les participants à cette rencontre à engager un débat  réaliste et constructif autour de la problématique posée en veillant à cerner  les lacunes et insuffisances, à définir les domaines d'intervention prioritaire  et à proposer des actions et mesures pratiques susceptibles de faciliter aux  jeunes d'aborder une vie d'adulte productive.

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