mercredi 2 août 2017

Mahdjoub Bedda : «Le tout commerce est fini»

Mahdjoub Bedda ne change rien à sa politique. Le ministre de l’Industrie et des Mines a réitéré, hier, sa ferme position de ne pas «laisser les industriels européens» faire uniquement du commence en l’Algérie. «On ne va pas permettre aux industriels de venir en Algérie pour faire du commerce. Le commerce est fini», a-t-il lancé lors d’un point de presse organisé à l’issue d’une rencontre gouvernementale consacrée au développement de la PME-PMI. Pour cela, le ministre a annoncé la révision du cahier des charges relatif à l’industrie automobile. «Ce qui a exigé une révision du cahier des charges régissant l’industrie automobile. Il s’agit de lever les carences constatées pour arriver à installer une véritable industrie», a-t-il relevé. «Nous veillerons à ce que le prochain cahier des charges, qui sera finalisé incessamment, tienne compte des intérêts de toutes les parties, à savoir l’Etat, les opérateurs et les consommateurs, lesquels pourront acheter une voiture à un prix raisonnable», a-t-il précisé. Sur un autre plan, le ministre de l’Industrie a plaidé pour la réduction du nombre de zones industrielles. «Une étude de terrain menée par le ministère de l’Industrie en collaboration avec le ministère de l’Intérieur sur les 39 zones industrielles créées a fait ressortir que les zones industrielles ne doivent pas être créées partout», a avancé le ministre, selon les propos rapportés par l’APS. Pour cela, il sera procédé à «une réduction non seulement du nombre des zones industrielles, mais aussi de l’enveloppe financière consacrée à ces zones, précisant qu’une partie de cette enveloppe sera orientée vers d’autres activités». Lors d’un récent conseil interministériel, il a été relevé l’existence de 11 600 hectares de réserves foncières destinées à l’investissement en situation de non-exploitation, dont 13 977 parcelles couvrant une superficie de 5530 ha non attribuées se composant de 2773 ha au niveau des zones industrielles et de 2757 ha au niveau des zones d’activité. Cette évaluation a également fait ressortir l’existence de 15 140 parcelles destinées à l’investissement, attribuées mais non exploitées, couvrant une superficie de 6132 ha réparties entre 3183 ha de zones industrielles et 2949 ha de zones d’activité.       

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