En quête de son second titre africain après celui décroché à Alger en 1990, la sélection nationale de football, sous la conduite de son nouvel entraîneur, le Breton Christian Gourcuff qui a pris les rênes de la sélection six mois plus tôt en remplacement de Vahid Halilhodzic, juste après la retentissante participation au Mondial brésilien de 2014, se devait de confirmer cet éveil du football algérien à l’échelle continentale. C’est à cet effet que les Verts se sont vus assigner comme objectif de viser le titre africain en janvier dernier à l’occasion de la CAN-2015 disputée en Guinée équatoriale. Le moment semblait être venu de casser 25 ans de disette sans titre africain. Cela était d’autant plus impératif que le football algérien commençait à retrouver ses lettres de noblesse à l’échelle africaine, notamment avec ses deux qualifications de suite à la Coupe du monde (Afrique du Sud 2010 et Brésil 2014), qui faisait d’elle l’une des meilleures sélections africaines. Il manquait juste un titre aux Verts, préconisaient les spécialistes et le rêve était permis en Guinée équatoriale. Malheureusement, les capés de Gourcuff ont raté leur sortie africaine. Faisant certes mieux qu’avec Halilhodzic, éliminés sans gloire de la CAN-2013 en Afrique du Sud dès le premier tour, les Verts sous l’ère Gourcuff quitteront la CAN-2015 en quarts de finale, stoppés par la Côte d’Ivoire qui sera sacrée quelques jours plus tard, le parcours de la sélection et son jeu, notamment lors du premier tour de cette CAN, n’ont pas été à la hauteur. Le titre africain ne nous a pas souri cette année-là, et il faudra patienter deux années supplémentaires (CAN-2017) dans l’espoir de mettre fin à 27 ans de disette.
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