Au moment où l’Algérie s’apprête à passer à l’année 2016, le général de corps d’armée à la retraite, Mohamed Mediène, pointe au siège national du FFS, à Alger. Sans faire de bruit et loin des regards et surtout des projecteurs de la presse nationale — qui avait déjà quitté les lieux —, le général Toufik se «dilue» dans la foule pour se recueillir sur la dépouille de la grande figure historique et opposant Hocine Aït Ahmed. Devancé de quelques minutes par l’avocat Miloud Brahimi, l’ex-patron des Services secrets, en chemise bleue et veste noire, se glisse discrètement dans le chapiteau où le cercueil est posé, couvert de l’emblème national et d’une gerbe de fleurs. Après la Fatiha, il demande à voir les membres de la famille du défunt auxquels il présente ses condoléances, sans faire d’échanges avec la direction actuelle du parti ni une quelconque déclaration. Le général Toufik repart silencieusement comme il est venu. L’ex-patron du DRS avait appelé la direction du FFS au lendemain de l’annonce de la mort de Hocine Aït Ahmed pour présenter au parti et à la famille ses condoléances, tout en les informant de sa venue le jour du recueillement sur la dépouille mortelle.
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