Le professeur Smaïl Mesbah, DG de la prévention sanitaire au ministère de la Santé.
A la veille de l’ouverture, le 15 mai, de la saison estivale, le dispositif de prévention sanitaire va, de nouveau, être réactivé pour alerter sur l'éventuelle apparition de maladies épidémiologiques et prévenir et lutter contre des las d'intoxication alimentaire qui pourraient se déclarer (environ 5.000 cas relevés chaque année à travers le pays). Pour s’exprimer sur ce sujet, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne accueillait, ce mercredi, le professeur Smaïl Mesbah, directeur général de la prévention sanitaire au ministère de la Santé. L’été, par suite de l’augmentation de la température, est particulièrement propice, rappelle celui-ci, à la multiplication bactérienne et concours au risque de prolifération de maladies « à potentiel épidémique », dont les intoxications alimentaires. Il explique qu’à titre de la prévention, les services sanitaires ont notablement renfoncé le dispositif de surveillance et d’alerte, afin de préserver l’hygiène générale et la salubrité publique. Ces actions, précise le professeur Mesbah, sont axées sur la surveillance et le contrôle, à travers tout le territoire, des eaux destinées à la consommation humaine et celles réservées aux baignades le long du littoral et dans les piscines publiques. Elles visent aussi, ajoute-t-il, à contrôler l’hygiène dans les commerces de produits alimentaires. En cas d’alerte épidémiologique, le représentant du ministère de la santé signale que des équipes de surveillance sont déjà mobilisées, que des plateaux techniques chargés d’établir les diagnostics sont opérationnels et que les services de l’institut Pasteur sont prêts à agir « pour circonscrire tout foyer potentiellement épidémique ». L’invité signale, d’autre part, que les actions de surveillance vont, en outre, cibler les établissements hospitaliers publics et privés « une priorité absolue ». Il rappelle, qu’une Charte de la sécurité des patients, impose à chacun de ces derniers, d’appliquer à la lettre les directives tendant à préserver la santé des malades et à faire de la devise « hôpital propre » une réalité.
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