lundi 25 juillet 2016

État civil : Les dossiers administratifs allégés à la rentrée

Cette mesure s’appliquera aux écoles, universités et centres de formation professionnelle. Les documents d’état civil ne seront plus exigés dans les dossiers administratifs. La décision entrera en vigueur dès la rentrée sociale prochaine. «Les administrations et institutions publiques sont instruites dans ce sens. Elles ne devront plus exiger ces documents», affirme le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui. Dans une déclaration à l’occasion de la réunion avec les walis du centre du pays qui s’est tenue hier à Alger, il rappelle que le gouvernement a promulgué, l’année dernière, un décret exécutif interdisant l’exigence de documents administratifs, surtout pour les inscriptions dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. «La mesure s’applique à l’école, à l’université et aux centres de formations professionnelles», précise-t-il. Cette décision s’inscrit, explique-t-il, dans le cadre des efforts des autorités «visant à mettre un terme aux souffrances des citoyens qui  se plaignent de la bureaucratie». «Un grand travail a été effectué pour connecter tous les secteurs à celui des collectivités locales, qui dispose d’une plateforme de données concernant tous les inscrits sur le fichier d’état civil à l’échelle nationale», ajoute-t-il. Reconnaissant la persistance de certaines difficultés à appliquer cette mesure, M. Bedoui adopte un ton menaçant à l’égard des responsables récalcitrants : «Des sanctions sévères seront infligées à ceux qui refuse d’appliquer le contenu de ce décret. Celui qui refuse d’appliquer les décisions du gouvernement sera puni.» Et d’ajouter : «Nous avons dit qu’aucun document ne sera exigé et nous veillerons, au niveau du gouvernement, à l’application stricte de cette décision sur le terrain.» Selon lui, «la modernisation et l’humanisation de l’administration, ne sont pas de simples slogans». «Le rapprochement de l’administration du citoyen est un processus qui se poursuivra jusqu’à la mise en place d’une administration électronique», ajoute-t-il. Noureddine Bedoui appelle, par la même occasion, les walis à prendre les mesures nécessaires pour «assurer la sécurité des citoyens et garantir une rentrée sociale calme».

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