samedi 16 juillet 2016

«L’Etat civil tant chanté est illusoire»

Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le RCD s’indigne du traitement fait au député FLN Wahid Bouabdellah, «sorti traumatisé et physiquement marqué du centre Antar de l’ex-DRS», alors qu’on fait subir à sa famille «les classiques recettes de la police politique : représailles fiscales, intimidations, menaces…». Le communiqué trouve que l’absence de réaction de la part du secrétaire général du FLN, qui a «bâti sa communication sur les dérives de la police politique et la dissolution du DRS, donne la preuve que l’Etat civil tant chanté est illusoire». De même que «le silence observé sur l’affaire par l’APN, groupes parlementaires compris, aggrave le discrédit d’une institution déjà en mal de légitimité». Sur un autre plan, le RCD estime que l’issue de l’affaire El Khabar est un avertissement clair «à tous ceux qui seraient tentés de ne pas se conformer aux desiderata des faiseurs de rois». le communiqué, qui relève une «escalade dans l’arbitraire», appuie le propos en citant le cas de la récente mise sous contrôle judiciaire de maître Dabouz Salah, avocat et président de la LADDH. Il rappelle également le traitement infligé à deux cadres du parti, Nacereddine Hadjadj et Noureddine Kerrouchi, en détention provisoire depuis une année. «Le pourvoi en cassation dans l’affaire du secrétaire national de notre parti reste sans aucune suite», note le document. «Le RCD constate que les promesses et discours du chef de l’Etat, le tapage qui a accompagné la nouvelle Constitution et les réorganisations opérées dans les organes de sécurité ne semblent que des artifices de communication destinés à dépasser une mauvaise passe», conclut le communiqué.

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