C’est officiel. Un accord de partenariat a été signé entre l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) et le géant Facebook. Un partenariat qui classe l’Algérie à la deuxième place des pays, derrière la France, à avoir signé une telle convention, qui s’ajoutera a celle signée, en 2014, avec Google et plus précisément la plateforme YouTube. Si les modalités de cet accord qui vise à protéger les œuvres des artistes et créateurs algériens restent encore confidentielles, comment va-t-il se traduire concrètement ? Selon Youcef Boucherim, expert international en TIC, le géant bleu pourra effectivement protéger les œuvres artistiques des Algériens uniquement sur sa plateforme, du moment qu’une convention a été signée entre les deux parties. «Personne n’aura accès, sans la permission, aux œuvres des artistes algériens. Autrement dit, aucun individu ne pourra user des droits des artistes car Facebook n’accordera pas cette tâche», explique-t-il. L’expert international précise que Facebook possède toutes les données nécessaires des personnes qui utilisent l’application, et pourra donc facilement intervenir pour protéger les droits des œuvres. N’empêche, Youcef Boucherim assure que la protection peut être franchie et contournée par les pirates du Net et les hackers, qui sont doués en la matière, dont la motivation première est de casser les codes et les barrières de sécurité. Ainsi donc, si cet accord protégera les œuvres des artistes sur Facebook, ces dernières ne pourront l’être sur d’autres réseaux. Si un individu pirate une chanson par exemple, il pourra facilement la partager sur Instagram par exemple. «En réalité, rien ne jouit d’une protection sans faille sur le Net. Mais cette initiative reste à saluer étant donné que Facebook est une société assez sécurisée et si par malheur vol il y a, on pourra rattraper les dégâts», conclut-il.
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