Le ministère de l’Education nationale réunira, le 3 avril prochain, les représentants des syndicats de l’éducation autour des préoccupations socioprofessionnelles et «des questions liées à la pédagogie». Cette rencontre s’inscrit dans la suite de celle tenue avant-hier, qui a été consacrée aux revendications soulevées par les représentants des travailleurs du secteur et qui ont fait objet de mouvements de protestation dans le secteur. La ministre a d’ailleurs exprimé son accord à la suppression de la note éliminatoire dans la matière hors spécialité dans l’examen professionnel pour le passage au grade de professeur formateur au directeur d’établissement. La rencontre s’est également achevée sur la promesse du déblocage de l’application du décret 266/14, relatif à la revalorisation des diplômes de DEUA et licence dans la carrière des enseignants. La prochaine rencontre sera, en outre, con-sacrée à l’examen des revendications liées à la gestion des œuvres sociales et les quotas de promotion des fonctionnaires du secteur. La ministre abordera également les aspects liés aux résultats de la consultation autour du report de la date du baccalauréat, indique un communiqué du ministère. Côté pédagogique, la ministre de l'Education a annoncé aux représentants des travailleurs du secteur que les différentes propositions fournies par la commission mixte chargée de travailler sur la réforme du baccalauréat seront remises «prochainement» au gouvernement. «La ministre a souligné qu’une copie du rapport portant sur les travaux de la commission et les propositions formulées par les différentes parties sera remise aux syndicats», indique Boualem Amoura, ayant participé à cette réunion. Le projet de la réforme du baccalauréat, dont la nouvelle version devait entrer en vigueur depuis la session de 2016, a été ajournée à maintes reprises en raison d’absence de consensus autour des propositions. Des parties plaident pour la suppression de certaines matières secondaires, comme les sciences islamiques pour les filières scientifiques et techniques, alors que d’autres s’y opposent. Les propositions de la commission portent également sur l’organisation de l’examen en deux sessions décalées et la prise en compte de l’évaluation continue. La refonte du baccalauréat nécessitant la réforme de l’enseignement secondaire est une des recommandations de la conférence de 2014 sur l’évaluation de la réforme du système éducatif. Sur cette même question, la ministre annonce, dans un communiqué de son département, l’organisation prochaine d’une journée parlementaire sur le système de l’évaluation ainsi que l’adoption de la référence nationale dans les programmes. Le communiqué ne précise cependant pas la date de cet événement.
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