Saisissant l’opportunité de sa présence à la 6e édition de la Rencontre internationale sur le soufisme, le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a affirmé que l’Etat ne reculera pas devant les acquis de la réconciliation nationale, mettant en garde certains courants qui ont, selon lui, profité de la situation pour semer la zizanie. «Nous sommes des musulmans, nous prônons l’islam modéré qui garantit la tolérance et la vie en commun de toutes les factions de la société», a-t-il dit. Et de préciser : «Ces tendances sont bien connues et sont sous la loupe des services de sécurité. On n’hésitera pas à réactiver toute la jurisprudence et tous les moyens sécuritaires pour anéantir les desseins de ces groupes. Nous sommes ciblés de tout bord, nos frontières sont des zones de turbulences, mais la décennie de la tragédie nationale nous a vaccinés contre toutes ces zones de turbulences», a-t-il dit, précisant que certains groupes terroristes sont le produit de laboratoires pour la consécration de programmes visant la déstabilisation des nations. Appelant les participants de cette rencontre, des professeurs et docteurs venus de plusieurs pays, dont l’Irak, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, le Soudan, la Palestine, le Maroc, la France et de plusieurs universités du pays, à fédérer leurs efforts pour l’élaboration de recommandations en mesure de répondre aux aspirations de cette édition placée sous le haut patronage du président de la République et ayant pour thème «L’éducation spirituelle et son rôle dans le renforcement de la paix».
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