jeudi 29 mars 2018

La vice-présidente du FCE, Nacèra Haddad : « l’Etat doit aider le privé » à résorber le chômage et à créer de la richesse

Nous avons des politiques d’emploi « avant-gardistes », puissantes dans leur logique, qui donnent la possibilité à tout un chacun s’intégrer dans le monde du travail, mais qui demandent, aussi, un accompagnement de la part de l'Etat.   Accueillie, jeudi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, la vice-présidente du Forum  des chefs d’entreprises estime que ces politiques entreprises demandent à être optimisées, à travers une meilleure connaissance des secteurs en demande de main d’œuvre. Mme Nacèra Haddad abonde, à ce propos, dans le sens d’un partenariat entre le secteur public et celui du privé, dont elle affirme qu’il est à l’origine de 64% des emplois créés alors que, dit-elle, il est constaté « une régression » des postes de travail générés par le secteur public. Pour elle, l'avancée du privé ne peut se faire sans un accompagnement de l'Etat, de manière à ce qu’il puisse aller plus loin, « parce qu’il en a le potentiel » notamment par les potentialités offertes par le développement de la PME, levier, souligne-t-elle, de l’économie et de la croissance, dont elle indique qu’elle devrait se réaliser en exploitant et en valorisant les potentialités locales. Commentant, par ailleurs, l’augmentation du taux de chômage, de 10,5%, en 2011, à 12,3%, en 2017, la vice-présidence du FCE l’impute à l’abandon ou au ralentissement de projets d’infrastructures et autres méga projets, dont elle reconnait qu’ils n'ont pu être réalisés que grâce à l’investissement public. Elle insiste, en outre, pour que, « plus que jamais », il reste à donner à la libre entreprise tous son sens, « c’est, dit-elle, consacré par la constitution », et à démocratiser l’acte d’investir.  Quand on lui fait observer qu'à travers le dispositif d’emploi et d’insertion professionnel au profit des jeunes (DEIP), c'est l’Etat qui finance l'emploi au bénéfice du privé, l'invitée répond que ci celui-ci doit encore aider le privé à réussir, « c’est tant mieux » pour la résorption du chômage et tant mieux pour l’occupation économique des territoires.    


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