Une autoroute fermée par… les autorités Des usagers de la RN 12, entre Tizi Ouzou et Azazga, ont pris contact avec notre bureau hier, en milieu de matinée, pour dénoncer une situation inédite : la route nationale a été fermée à la circulation à l’initiative des autorités. La raison est l’organisation d’une activité sportive, le semi-marathon entre le barrage Taksebt et le chef-lieu de wilaya. Un citoyen bloqué avec sa famille à Oued Aïssi n’en revenait pas : «Tous les automobilistes sont descendus de leur voiture pour essayer de comprendre ce qui se passe. Et on apprend que ce n’est pas une action de protestation, mais ce sont les organisateurs de ce marathon qui ont fermé la route. Et s’agissant d’une autoroute, il est impossible de faire demi-tour. Vous imaginez qu’il y a des urgences parmi toutes ces personnes qui attendent sur la chaussée.» Et de poursuivre : «En plus des désagréments, c’est un manque de respect caractérisé. Ils auraient pu nous informer la veille pour ne pas emprunter la RN12. On aurait tout simplement annulé nos déplacements et laissé la route nationale aux coureurs.» Un documentaire algérien en lice au Festival d’Agadir Le film documentaire Nna L’Djoher, une femme d’exception participera à la 11e édition du Festival international du film amazigh, Isni N’Ourgh, qui aura lieu du 2 au 6 avril à Agadir, au Maroc. Coréalisé par Malek Amirouche et Amrouche Mehmel, le film retrace le parcours professionnel et militant de Djoher Amhis, connue dans le monde littéraire pour avoir revisité bon nombre d’œuvres algériennes. Elle a notamment écrit Taâssast sur le roman la Colline oubliée de Mouloud Mammeri, Dar Sbitar sur le livre la Grande maison, de Mohamed Dib, et le Prix de l’honneur sur l’œuvre de Malek Ouary, la Graine dans la meule. Elle s’était également intéressée aux œuvres de Abdelhamid Benhadouga, Tahar Djaout et Taous Amrouche. Parmi les nombreuses personnalités intellectuelles ayant témoigné dans cette production sur cette «femme d’exception», Mouloud Achour, Denise Brahimi, Mme Boucebci, Adriana Lassel, Youcef Merahi et Malika Hachid. Ce film documentaire avait obtenu le Prix d’encouragement lors du festival du film amazigh de Tizi Ouzou en 2016. 20 détenus s’évadent d’un commissariat de police au Venezuela Vingt détenus se sont évadés jeudi d’un poste de police de la ville de Maracay, au lendemain d’une des pires mutineries de l’histoire du Venezuela, au cours de laquelle 68 personnes ont perdu la vie dans un commissariat de Valencia (Nord). A Maracay, toujours dans le Nord, avant leur évasion, les détenus étaient dans l’attente d’une décision qui devait établir s’ils allaient être placés dans une prison, a déclaré à une radio locale le commandant du commissariat Donan Conde. Les fugitifs se sont emparés de trois armes à feu et d’une moto de la police, a-t-il ajouté, tout en assurant que les cellules de son commissariat n’étaient pas surpeuplées. Au départ, 21 détenus avaient pris la fuite, mais l’un d’entre eux a été arrêté quelques heures plus tard. «Les habitants l’ont repéré et il s’est rendu», a poursuivi le chef du commissariat. Leur moto dérape dans un virage à Zelfana Ils étaient deux sur la moto, dépourvus de casque de protection, et roulant à pleine vitesse vers Guerrara. Subitement, pour des raisons que seule l’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Zelfana élucidera, la moto quitte la chaussée dans un virage très prononcé et à forte inclinaison. Elle fera plusieurs embardées et les deux corps voltigeront en l’air avant de retomber violemment sur le sol. Le conducteur de la moto, la trentaine, est mort sur le coup, alors que son accompagnateur, la vingtaine, est gravement blessé. Arrivés sur place, les éléments de la Protection civile évacueront les deux victimes vers la polyclinique de Zelfana, où la dépouille sera déposée à la morgue, alors que le blessé est rapidement pris en charge par l’équipe médicale des urgences médico-chirurgicales. Le drame a eu lieu jeudi, à 22h50, sur le CW 201, qui relie la ville thermale de Zelfana à Guerrara, exactement, à cinq kilomètres à la sortie sud de Zelfana en direction de Guerrara, au même endroit où eut lieu, le 2 novembre 2016, le terrible accident qui a coûté la vie à l’enfant d’El Idrissia (Djelfa), l’humoriste et ex-député indépendant, Cheikh Attallah, de son vrai nom Ahmed Ben Bouzid.
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