vendredi 31 juillet 2015

Après son succès dans la capitale : généralisation de l’opération « journée sans voiture » aux grandes villes d’Algérie

Ce vendredi la radio algérienne a réitèré l’opération « Alger sans voiture » qui est bien accueillie. Une campagne de sensibilisation quand à l’effet écologique de cette opération qui tend, selon le ministre de la communication, à être élargie à toutes les villes importantes du pays où il y a un fort de taux de pollution au gaz carbonique.

Les algérois ont respiré, l’espace d’une journée, en s’appropriant les rues et artères de la capitale sous un soleil de plomb à 49°C annoncés.

L’ambiance était bon enfant et des familles complètes se baladaient depuis le début de la journée à travers des espaces qu’elles découvrent vastes, vides, aérés et paisibles.

Pour beaucoup d’enfants ayant renoncé à d’aller à la plage, ils vivaient ça avec un très grand enchantement.. une grande joie.   


Discussions interlibyennes à Alger : fin d'un round entre Bernardino Leon et des représentants du CGN

Un round de discussions mené par le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye Bernardino Leon avec une délégation du Congrès Général National (CGN, libyen)) pour faire avancer le dialogue interlibyen s'est terminé vendredi à Alger, a-t-on constaté.

A la fin de ces consultations, entamées jeudi soir dans la capitale algérienne, M. Leon a indiqué dans une déclaration à la presse que ''le dialogue (interlibyen) se poursuit''.

''Le dialogue (interlibyen) se poursuit, et on va voir comment on peut dépasser les divergences'' entre les parties libyennes, a-t-il ajouté.

Ces consultations portaient selon un communiqué de la Mission d'Appui des Nations Unies en Libye (UNSMIL) rendu public jeudi sur son site, sur ''les moyens de renforcer et de faire avancer le processus de dialogue (interlibyen)''.

Cette rencontre, qui a  été entamée jeudi soir, s'est déroulée par ailleurs en présence de M. Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, et le ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni.

M. Gentilo a rejoint ces discussions vendredi en milieu de journée, rappelle t-on.

APS

 


Bedoui s'entretient à Niamey avec le ministre nigérien de la formation professionnelle

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, s'est entretenu, vendredi à Niamey, avec le ministre nigérien de la Formation professionnelle et l’Enseignement technique, Chaibou Dam Inna.

Lors de cet entretien, les deux parties ont évoqué les différents aspects de la coopération entre l’Algérie et le Niger dans ce domaine.

Auparavant, M. Bedoui a visité le musée national nigérien où il a fait le tour des différents stands des artisans et a reçu des explications sur la production artisanale nigérienne.

A cette occasion, il a exhorté les responsables de l’artisanat des deux pays à conjuguer leurs efforts afin de "créer des passerelles" pour "mettre en relief cette richesse que constitue l’artisanat", ajoutant que "nous partageons des choses en tant qu'Africains, mais nous avons aussi beaucoup d’autres à découvrir réciproquement à travers le tourisme notamment".

APS 


Un homme recherché dans une affaire de drogue arrêté à Ouargla

Un homme recherché dans une affaire de drogue  a été arrêté vendredi à Ouargla par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) qui a également saisi deux fusils automatiques de type Kalachnikov, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.


"Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Ouargla (4ème région militaire), a réussi dans une intervention, le 31 juillet 2015, à arrêter un (01) un individu recherché dans une affaire de drogue", précise la même source. 


"L'opération a permis de trouver un (01) véhicule tout-terrain brûlé et de récupérer deux (02) fusils automatiques de type Kalachnikov et deux (02) chargeurs garnis", ajoute le communiqué.


APS




Incendie : 75 hectares de forêts détruits par le feu à El Tarf

Une superficie de 75 hectares de chêne-liège et de maquis a été ravagée par des incendies qui se sont déclarés dans l’après-midi de jeudi dans les monts de Zitouna, de Hammam Beni-Salah et d’El Ayoun, dans la wilaya d’El Tarf, a-t-on appris, vendredi, auprès de la protection civile.

En plus de cinq (5) antennes de transmission appartenant à Algérie Télécom, ces feux ont également détruit un transformateur électrique de la radio locale d’El Tarf, selon la même source qui a ajouté que l’intervention rapide de 35 éléments de la protection civile, appuyés de 8 camions anti-incendie et d’agents forestiers, a permis de maîtriser le sinistre et d’épargner la station de transmission de la radio sise à Oum Ali.

D’autres foyers d’incendie ont détruit, durant les dernières 24 h, huit (8) hectares localisés dans le massif de Hammam Beni Salah et au lieu dit Guantrat El Rguedi, dans la commune d’El Ayoune.

APS


L'UGTA et les organisations patronales se félicitent des dispositions de la LFC 2015

L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et plusieurs organisations patronales se sont félicitées des nouvelles dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire de 2015, indique jeudi une déclaration commune signée par la Centrale syndicale et ces organisations.

L'UGTA et les organisations patronales "saluent et enregistrent avec satisfaction les décisions prises par le président de la république lors du Conseil des ministres du mercredi 22 juillet 2015", ont indiqué les signataires, réunis jeudi à Alger, au siège de l'UGTA.

En plus de l'UGTA, les signataires du document sont l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), la Confédération générale du patronat (CGP-BTPH), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), le Forum des chefs d'entreprises (FCE), l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) et l'Union national des investisseurs (UNI).

Les signataires ont réitéré leur "entière" confiance au président de la République pour avoir donné un "sens réel et pragmatique" à la réhabilitation et à l'émergence de la production nationale, base réelle d'une Algérie "émergente et de progrès", souligne le document.

Ils ont qualifié d'"historique" la décision de dépénalisation de l'acte de gestion et d'"une avancée réelle et de première importance" à l'endroit des gestionnaires pour les consacrer à l'initiative et au développement sans aucune contrainte.

Evoquant les décisions relatives à la promotion de la production nationale, l'absorption de l'économie informelle particulièrement par la mise en conformité fiscale volontaire et l'amélioration du climat des affaires, la déclaration précise qu'il s'agit, sans nul doute, d'un stimulant important pour l'économie nationale, permettant à nos entreprises publiques et privées de s'investir pleinement dans le processus d'investissement diversifié et porteur de création de richesses et d'emploi.

Par ailleurs, l'UGTA et les organisations patronales, se sont également félicités de la décision du versement dès le mois d'août prochain, des augmentations salariales avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2015 en vertu de la nouvelle définition du Salaire national minimum garanti (SNMG).

Ils ont également salué le président de la République pour "son attention particulière pour l'épanouissement de l'entreprise algérienne et la promotion de la production nationale, ainsi que son écoute et sa préoccupation permanente pour le bien être des retraités, des travailleurs et de leurs familles".

L'UGTA et les associations patronales ont, par ailleurs, rappelé que "la réalisation des objectifs stratégiques définis dans le plan de développement présidentiel, repris par le Pacte national économique et social de croissance, repose largement sur la contribution active des partenaires socioéconomiques, pour atteindre le plein emploi, la croissance économique et cohésion sociale, pour la construction d'une économie émergente dans le cadre de solidarité liant les pouvoirs publics et les acteurs socioéconomiques". 

Ils ont aussi souligné enfin leur disposition à contribuer à la conception et la mise en oeuvre des solutions qui mettraient l'économie nationale en situation de consolider sa croissance, de renforcer sa compétitivité, d'investir massivement, d'impulser un mouvement intensif de création d'entreprises et d'emplois, et partant, en situation de développer à grande échelle la production dans l'industrie, l'agriculture et les services, ce qui permettra d'accroître les exportations hors hydrocarbures, selon la déclaration.

APS


Pékin organisera les jeux Olympiques d'hiver 2022

Les Jeux Olympiques d'hiver 2022 auront lieu à Pékin. L’annonce a été faite par le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach, après le vote des membres du CIO ce vendredi à Kuala Lumpur.


La capitale chinoise a été préférée à l'ex-capitale du Kazakhstan, Almaty, par les 85 membres votants du CIO. Pékin devient ainsi la première ville à organiser à la fois des Jeux Olympiques d'été (en 2008) et d'hiver.  




Le rapport de l’Unesco insiste sur la nécessité de l’enseignement en langue maternelle

Avec des arguments pédagogiques et scientifiques, le professeur Dourari explique en quoi l’introduction progressive de l’enseignement en langue maternelle peut être importante.
- L’une des recommandations de la conférence nationale sur l’éducation propose de prendre en compte le background linguistique de l’enfant, c’est-à-dire sa langue maternelle. Pédagogiquement, quel impact peut-on avoir sur la scolarité de l’enfant ?

Il s’agit de «l’introduction progressive» de l’enfant à la langue de l’école (l’arabe scolaire) par le biais de «sa langue maternelle» (l’arabe algérien et les variétés de tamazight selon les régions). Je dois rappeler que la neurologie, les neurosciences, la programmation neuro-linguistique, la psychologie cognitive, la pédagogie constructiviste et plusieurs méthodes didactiques, notamment l’approche cognitive et l’approche communicative, insistent sur la capitalisation des savoirs acquis en langue maternelle afin de mieux fonder les savoirs acquis à l’école.

Le rapport annuel de l’Unesco sur l’éducation plurilingue insiste sur la nécessité et les vertus de l’enseignement en langue maternelle, car il permet une continuité dans l’apprentissage du monde par l’enfant et réduit les coûts d’apprentissage en augmentant les chances de succès objectifs et subjectifs. La neurologie a montré que l’enfant apprend sa langue maternelle déjà en situation intra-utérine.

Elle a montré aussi que le plurilinguisme, une fois que la langue maternelle a été acquise (vers deux ou trois ans), augmente anatomiquement la masse du cortex cérébral (hyperplasie), donc le nombre de neurones et bien entendu les capacités computationnelles du cerveau humain et partant l’intelligence du sujet.

- Selon les spécialistes, il s’agit notamment d’éviter le choc du nouveau scolarisé à une langue totalement nouvelle dans son environnement…

On sait combien l’expérience de première scolarisation est traumatisante pour l’enfant qui se voit brutalement extrait de la cellule familiale (son nid douillet) et jeté dans  un milieu scolaire perçu par lui comme étranger (hostile) qui en plus des gens et des comportement nouveaux auxquels il est soumis durant l’essentiel de la journée ne s’expriment pas dans sa langue (maternelle) avec laquelle il a déjà établi sa «carte du monde» et cosmisé son univers (PNL).

L’aspect psychoaffectif relatif à l’enfant qui se verrait réconforté lors de sa première socialisation (rencontre avec la société par l’école) quand sa langue maternelle est utilisée est un facteur de réussite fondamental et de socialisation réussie. Son identité algérienne est confortée et l’école devient ainsi «son» école ! Cela est aussi un facteur important de réussite, quand on observe la violence à l’école et dans la société et à quel degré l’identité algérienne est devenue poreuse et fragile qu’un simple prêche d’un charlatan cathodique peut influencer et mener vers la mort de soi et des autres.

- Des parties ont par contre contesté cette recommandation en jugeant qu’elle toucherai et à la langue et la religion. Quel commentaire faite-vous ?

Les élites algériennes, tout en parlant leur langue maternelle avec une relative aisance, ont perdu la maîtrise des langues du domaine formel (français et arabe scolaire) en dépit d’une politique d’arabisation agressive mais tout à fait irrationnelle. Rappelons que l’arabe scolaire a été la langue d’une grande civilisation qui a duré, rien qu’en Andalousie, sept siècles et a dominé presque les deux tiers de la planète, a véhiculé le savoir rationnel, humaniste, scientifique, philosophique religieux et a-religieux, de la belle poésie ainsi que des raisonnements scientifiques les plus pointus…

Cet arabe scolaire a été réduit par l’acharnement des conservateurs à la portion congrue : le conservatisme et l’ignorance sacrée et institutionnalisée. Le dénuement conceptuel actuel de cette langue face à la concurrence des autres langues de grande diffusion scientifique, en contexte de mondialisation, en est le malheureux résultat de cette fermeture des esprits à toute évolution pour garder égoïstement des privilèges fondés sur le seul médiocre verbiage et une identité aliénante. Tout le monde sait où se produit le savoir scientifique et philosophique aujourd’hui, et dans quelles langues.

Au Moyen-Orient, c’est déjà l’ère de l’anglais, la langue de leur ancien colonisateur. Des universités françaises sont ouvertes, y compris en Egypt,e dont l’ancien ministre des Affaires étrangères a été le président de la francophonie. Même les pays du Golfe ont ouvert des lycées français. C’est aussi le cas du Vietnam qui fonde son décollage scientifique sur sa langue maternelle et sur la langue française qui a été pour nous la langue de la lutte anticoloniale.

- D’autres affirment qu’il s’agirait d’une décision individuelle de la ministre de l’Education nationale…

La conférence nationale sur l’éducation a proposé, dans le cadre de la loi 04-08 d’orientation de l’école votée à l’APN en 2008, de garantir à l’arabe scolaire, en sa qualité de langue de l’école, une remise sur la rampe de lancement scientifique en la reconnectant avec son patrimoine scientifique, humaniste et rationnel ancien et nouveau, dans lequel l’algérianité doit avoir un ascendant.

Il s’agit non pas de la question personnelle d’un gestionnaire du secteur, mais bel et bien de l’institution éducative et de l’avenir du pays et de son Etat : comment garantir la survie de notre Etat, qui est certainement à refonder sur la base de la citoyenneté, dans le concert des nations sans un système éducatif non idéologiquement déterminé ? Comment redresser l’économie algérienne et assurer la paix sociale et l’épanouissement des Algériens, sans une école qui forme à la compétence scientifique et linguistique ?

Comment un parti politique, quel qu’il soit, pourra-t-il fonctionner sans des compétences d’un haut niveau scientifique et linguistique (plurielles) et sans une identité bien assise sur l’algérianité que seule l’école de la compétence et de la réussite peut produire ? Comment peut-on haïr son pays, sa langue, son peuple et ses enfants et s’entêter à nier leur histoire, leur avenir, leur identité et continuer à leur infliger une politique linguistique d’échec avérée ? Comment être contre l’algérianité, quand on voit les ravages des idéologies, importées d’Orient, pernicieusement pervertir, et avec quelle facilité, notre identité algérienne bâtie sur le socle multimillénaire amazigh !

Notre société possède un territoire national, le plus grand d’Afrique, aux frontières connues ; un Etat central avec un gouvernement et une langue commune pour tout le peuple (l’arabe algérien) ; une langue de l’école (l’arabe scolaire) ; une langue d’ouverture sur le monde et sur les sciences modernes (le français) ; une langue et une culture amazighes qui remontent au néolithique inférieur ; un drapeau et un hymne national… de quoi être fier et d’exhiber, sans pour autant aller chercher ailleurs une identité hypothétique ! La refonte de l’école algérienne sur les facteurs de réussite et de compétences linguistiques et scientifiques, conformément à ce qui se fait dans le monde (v. les rapports de l’Unesco), est une question consensuelle.

C’est notre nation versus les autres nations. Elle ne peut constituer une question de querelle idéologique interne ; car quand nous risquons de perdre notre pays à cause du sous-développement scientifique, économique, humain et social. Et le risque est réel. On ne pourra même plus avoir un espace où se quereller et nous pourrons alors seulement pleurer comme des femmes un pays que nous n’avons pas su défendre comme des hommes.

 

Le journaliste Malik Aït Aoudia s'en est allé

Le journaliste Malik Aït Aoudia est décédé jeudi soir. Une nouvelle qui a provoqué un choc au sein de la corporation, tant en Algérie qu’en France. Malik luttait depuis plusieurs mois contre la maladie.
 

Reporter et documentariste, il avait notamment réalisé « Autopsie d’une tragédie : Algérie 1988-2000 » et « Vol AF 8969, histoire secrète d’un détournement ».

Malik Aït Aoudia est connu entre autres pour avoir réalisé, en 2013, avec Sévérine Labat "Le Martyre des sept moines de Tibhirine", un documentaire sur la vie et l'assassinat par le GIA des sept moines du monastère de Tibhirine.

Festival international de Timgad : mosaïque de sonorités algériennes en ouverture

Une belle mosaïque de sonorités algériennes a été offerte jeudi soir au public en ouverture de la 37ème édition du festival international de Timgad placée, cette année, sous le slogan ‘‘une seule patrie, un seul peuple’’.

En dépit d’une fine pluie qui a retardé d’une heure la cérémonie d’ouverture, le théâtre de plein air de Timgad, proche du site archéologique, a vibré grâce au plateau propos et à la ferveur du public, toujours fidèle à cette manifestation culturelle majeure.

Les rythmes chaouis des ‘‘Rahaba’’ dont la gasba et le bendir sont les seuls instruments ont donné le ‘‘la’ au festival, suivis du Gnawi, du Sahraoui, du Kabyle et du Chaâbi.

Abdelkader Khaldi, Mohamed Laâraf, Souâd Asla, Nasreddine Hora, Tinhinane, Rym Hakiki, Abdelhamid Bouzaher, Dounia, les troupes Imzad et Jawhara Saoudaâ se sont succédé sur une scène dans un jeu de lumières aux couleurs de l’emblème national.

L’orchestre symphonique national, dirigé par le maestro Farid Ouamer, a donné une touche particulière à la soirée, déclinée sous la forme d’une épopée exprimant l’unité du peuple algérien et son attachement à sa patrie.

Cette première soirée a été marquée par la présence de l’inspecteur général du ministère de la Culture, Rabah Hamdi, du directeur général de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), Lakhdar Bentorki, des artistes Rabah Driassa et Mohamed Lamari, du poète Brahim Seddiki et du compositeur Kouider Bouziane.

Le directeur général de l’ONCI avait auparavant indiqué dans une déclaration à la presse, juste avant l’ouverture du festival, que cette édition ‘‘porte un message d’amour de la patrie et d’unité du peuple,  c’est pourquoi, a-t-il souligné, l’entrée pour la soirée d’ouverture a été gratuite pour tout le public.

Il a également rappelé que les artistes qui se produiront à Timgad animeront également des soirées au théâtre de plein air de Sidi Fredj, à Alger, et à la salle Ahmed-Bey de Constantine dans le cadre de la manifestation ‘‘Constantine capitale de la culture arabe 2015’’.

Un hommage a été rendu au cours de cette soirée aux grandes figures de la chanson algérienne que sont Rabah Driassa et Mohamed Lamari.

APS


Coupe d'Algérie de football 2016 : les 32es de finale fixés au 25 et 26 décembre prochain

Les 32es de finale de la 52e Coupe d'Algérie de football 2015 se joueront les vendredi 25 et samedi 26 décembre prochain, selon le calendrier dévoilé jeudi soir par la Ligue de football professionnel (LFP).


Le tirage au sort de l'épreuve populaire se déroulera, quant à lui, durant la première semaine du mois de décembre.


La précédente édition de la Coupe d'Algérie a été remportée pour la première fois par le MO Béjaia, vainqueur en finale le 2 mai dernier à Blida du RC Arbaâ (1-0), grâce à but signé Zahir Zerdab. APS




"Madame Courage" de Marzak Allouache sélectionné au 72e Festival de Venise

"Madame Courage" du réalisateur algérien Merzak Allouache sera en compétition dans la section Orrizzonti du 72e Festival international du film de Venise prévu du 2 septembre au 12 septembre, annonce le réalisateur sur sa page facebook.

Coproduction franco-algérienne, "Madame Courage" est le 14ème long métrage de fiction de Merzak Allouache, mettant en scène les péripéties d’un adolescent, Omar, instable et solitaire vivant dans un bidonville de la banlieue de Mostaganem.

Accro aux  psychotropes surnommés "Madame Courage",  Omar est un voleur à l'arraché qui commet ses forfaits dans le centre ville de Mostaganem.  

Entamé  le 15 octobre 2014, le tournage du film  s'était déroulé intégralement dans cette ville de l'ouest algérien.

Déposé auprès du comité de sélection du 68e Festival de Cannes, "Madame Courage" n’a pas été sélectionné. Le réalisateur l'a alors proposé à la Mostra de Venise comme il l’avait fait en 2013 pour "Les terrasses", distingué la même année du Grand Prix du film arabe et du Prix de la Critique international au Festival de Abou Dhabi.     

Outre "Madame Courage", 14 autres longs métrages sont sélectionnés dans la section Orizzonti.

Le 72e  Festival du film de Venise met en lice 21 films en compétition officielle (Venezia 72).

APS 


Nouria Benghebrit fait face

Prendre en considération la langue maternelle de l’enfant dès sa première année scolaire : cela fait partie des 200 recommandations élaborées lors de la conférence nationale sur l’éducation en début de semaine. Une annonce qui est loin de faire l’unanimité au sein de l’opinion publique.
La campagne lancée contre la ministre de l’Education nationale qui a fait part de sa proposition d’initier l’enfant au savoir par le biais de sa langue maternelle continue.

Des réactions et des communiqués publics de partis islamistes demandant la démission de la ministre. L’acharnement de ceux qui se disent «défenseurs la langue arabe» ne s’est pas arrêté. Une bataille idéologique s’est vite enclenchée. Hier, depuis Laghouat, la ministre Nouria Benghebrit a qualifié ces réactions indignes de «chahut inacceptable». Pour elle, on est encore au stade de la «rumeur».

Elle a tout de même tenté de rassurer ses détracteurs. La ministre, qui s’exprimait sur les ondes de la radio locale, a indiqué que «la langue arabe reste la première langue d’enseignement adoptée dans l’enseignement des autres matières». «La Constitution, a-t-elle dit encore, est claire sur la question.

Il appartient de faire preuve de sagesse et de s’occuper davantage des questions pédagogiques», a-t-elle affirmé avant de faire état de suggestions formulées par des spécialistes participant à la conférence régionale d’évaluation de la mise en œuvre de la réforme scolaire, appelant à tenir compte, de façon progressive, du background linguistique de l’enfant. L’étude des contenus du manuel scolaire a laissé apparaître, explique-t-elle, une place «insuffisante» accordée au patrimoine national.

Elle a émis le souhait de réserver davantage d’éclairage sur le plan éducatif à ce patrimoine, dont la poésie populaire. «Comment concevoir la dimension algérienne si le secteur de l’Education n’investit pas sur l’aspect innovateur véhiculé par les langues arabe et amazighe ?» s’est-elle interrogée.
 

Toucher à l’arabe classique ne veut pas dire toucher à la religion

Reconsidérer l’enseignement en langue arabe classique ne touche pas forcément à la religion, comme le prétendent certaines parties. A une certaine époque, le colonisateur français a délibérément ignoré l’arabe et diminué de sa valeur pour toucher à la religion et à l’identité nationale.
Si je prends cet argument aujourd’hui, j’accuserais les initiateurs de la proposition de vouloir travailler avec la France, ce qui n’est pas vrai. Mais ce qu’il faut aussi savoir, l’arabe n’est pas forcément lié à la religion. Il y a des musulmans non arabes et il y a des milliers de personnes dans le monde entier qui se convertissent à l’islam sans être arabes. Cette polémique, je l’aborderai sous l’angle de l’apprentissage et des capacités d’assimilation de l’enfant.

Or, l’enfant peut et doit apprendre plusieurs langues à la fois. Dans les foyers, c’est vrai que chacun a sa langue maternelle, mais à l’école je pense qu’il faudrait maintenir un certain niveau d’apprentissage de l’arabe classique. Il doit être à la hauteur qu’il ne faut jamais bouger. Il faut apprendre la langue tout en se concentrant sur la nécessité d’acquérir un instinct linguistique, c’est-à-dire sans se remplir la tête avec les cours de conjugaison ou autres règles.

Si on touche à cette langue à ce moment même de l’apprentissage, cela peut ne pas produire un bon effet. En terme de comparaison, le seul pays arabe où l’arabe classique est présent dès le premier jour de l’école jusqu’au doctorat est la Syrie. On s’est rendu compte que les Syriens, désirant suivre certaines spécialités à l’étranger, selon des études faites jusque-là, maîtrisaient l’anglais mieux que ceux qui viennent de pays où on suit des études avec une langue autre que l’arabe.

Un élève suivant des cours en arabe dialectal, puis en arabe classique dans la même institution peut ne pas produire un bon résultat. L’arabe, qui est une langue d’apprentissage ayant fait ses preuves à travers les siècles, est toujours bon aujourd’hui. Pourquoi la diminuer et ne pas l’apprendre à l’élève. L’enfant n’est nullement gêné d’apprendre une nouvelle langue dès sa première année scolaire. Si on se fie aux études psychologiques et éducatives. Autrement dit, l’argument de ne pas choquer l’enfant dès le jeune âge avec l’arabe classique ne tient plus la route.

C’est une décision courageuse

C’est une décision courageuse et salvatrice pour l’école algérienne afin d’habituer l’enfant. Car il faut trouver un rapprochement entre l’enfant et l’école.
Cela reste la meilleure méthode. L’enfant retrouve la langue parlée, à la maison et dans la rue, à l’école. C’est une méthode adoptée dans plusieurs pays pour qu’il n’y ait pas de rejet. Maintenant, on l’habituera avec l’école le temps qu’il faut, on véhiculera nos véritables valeurs ancestrales. Or pour les enraciner, il n’y a pas mieux que la langue maternelle. C’est la meilleure façon d’acquérir, par la suite, la technologie en arabe ou en français.

Dans les pays très développés, on utilise dès le début la langue maternelle de l’enfant pour qu’il ne ressente pas de cassure. On ne peut s’entêter à lui montrer la photo d’une voiture et attendre de lui qu’il dise «siyaratoun», il dira systématiquement «tomabil», parce qu’à la maison c’est ce qu’il entend. Pour les autres régions qui n’ont pas l’arabe comme langue maternelle, il faut, là aussi, utiliser leur langue maternelle : kabyle, mozabite…

Ce qui est valable ailleurs l’est pour ceux qui parlent kabyle dans des régions arabophones. C’est-à-dire si dans une classe, il y a majoritairement des Kabyles, il faut choisir un enseignant, pour les débutants, qui maîtrise le kabyle. Si l’on tient compte de toutes ces spécificités, ça reste une décision courageuse.

Il faut que l’enseignant utilise les deux langues, le dialectal et le classique, il ne doit pas avoir de complexe pour reconnaître que la langue classique n’est pas maternelle, il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis. Pour avancer, il faut une base saine à mon avis. Jusqu’à présent, on interdit aux enseignants de parler avec la langue maternelle, même si l’enfant ne comprend rien. Le moment est venu de fournir des explications à l’enfant en utilisant sa langue maternelle.

L’arabe classique n’a jamais été la langue maternelle

C’est un sujet qui m’a toujours dérangé. J’ai toujours dit que l’arabe classique n’est pas une langue maternelle. Cette langue ne sera jamais la langue maternelle des Algériens. Je suis sidéré par les réactions de certains médias, particulièrement les chaînes privées de télévision.
Il existe plusieurs dialectes, tels que l’algérois, le annabis, l’oranais… et surtout, il y a un nombre important d’élèves ayant tamazight et tous ses dialectes (chaoui, mozabite et kabyle) comme langue maternelle. L’arabe classique est une langue écrite par excellence, mais pour les enfants du primaire, l’oral reste la langue maternelle qui n’a jamais été l’arabe classique. Il faut enseigner l’arabe non vocalisé. Il faut donc libéré la langue orale. Les soi-disant experts de la langue arabe ne veulent pas admettre cet état de fait.

En ma qualité de pédagogue, j’ai toujours combattu pour qu’une telle décision soit prise. Les islamistes défendent cette langue vu son rapport avec la religion, qu’elle reste alors la langue du Coran ! Mais l’éducation d’un jeune élève doit être loin de cette considération. L’Unesco nous a d’ailleurs conseillé de démarrer avec la langue maternelle. C’est une recommandation de cet organisme. On débute l’éducation de l’enfant avec sa langue maternelle et grâce à cela l’élève aura plus de facilité à assimiler certains savoirs et intégrer l’école. Une telle proposition est adoptée dans plusieurs pays, notamment en Egypte où les cours sont dispensés en «langue égyptienne».

75 000 fonctionnaires augmentés dès la rentrée prochaine

«75 000 fonctionnaires du secteur bénéficieront, dès la prochaine rentrée, des retombées de l’abrogation de l’article 87 bis, en application des engagements du gouvernement dans ce domaine.»
C’est ce qu’a déclaré la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, lors de son passage à la radio locale de Laghouat. Cette dernière a par ailleurs assuré que toutes les dispositions nécessaires afin de réunir les meilleures conditions du déroulement de la prochaine rentrée ont été prises. A noter que la wilaya de Laghouat abrite les travaux de la conférence régionale sur l’évaluation des résultats des examens officiels de certaines wilayas du Sud (28 juillet-1er août), ouverte par la ministre de l’Education nationale et regroupant les représentants de dix wilayas : Tamanrasset, Adrar, Laghouat, Ouargla, El Oued, Béchar Tindouf, Ghardaïa, Biskra et Illizi.
 

Sétif : Le coup de gueule de Abdelouahab Nouri

Pour justifier les retards enregistrés dans la livraison d’un gigantesque projet pour lequel les pouvoirs publics ont injecté 1,2 milliard de dollars, les justificatifs des responsables de l’Agence nationale des barrages (ANB) n’ont pas échappé à la furie du ministre de l’Environnement et des Ressources en eau, Abdelouahab Nouri.
L’ANB est le maître d’ouvrage des «grands transferts» devant permettre le transfert de millions de mètres cubes destinés à l’alimentation en eau potable d’une population de plus d’un million d’habitants, ainsi que l’irrigation de 40 000 hectares des terres agricoles des hautes plaines sétifiennes. Le ministre a non seulement coupé court à l’exposé, mais sommé ses interlocuteurs à rectifier le tir : «Je constate qu’après 12 ou 13 ans, les choses n’ont pas évolué. Je ne viens pas pour faire du tourisme, mais pour mettre un terme au laxisme du maître d’ouvrage qui continue à tourner en rond.

J’exige une expertise précise et concise de toute l’opération, marché par marché», fulmine le ministre à l’adresse de ses collaborateurs. Ayant voulu camoufler les innombrables ratages d’un projet à la traîne, ces derniers n’ont pu convaincre l’ex-wali (Nouri s’entend) de Sétif où il a laissé ses empreintes : «Je ne veux plus entendre les histoires de glissement de terrain, de problèmes de tunnels ou autres. Je ne veux plus voir ces entreprises défaillantes. Que chacun assume ses responsabilités.

Ce n’est pas sérieux. On n’a pas le droit de laisser les choses traîner pour une aussi grande wilaya qui doit encore attendre pour étancher sa soif. Dire que les pouvoirs publics n’ont pas lésiné», tonne Nouri, pas du tout convaincu par l’exposé d’un cadre de l’ANB ayant promis de livrer la partie ouest du projet (barrage de Maouane) en avril 2016. Connaissant les dessous minant le projet, le ministre est resté de marbre devant le taux théorique d’avancement des travaux de l’ordre de 62%. Pour ne pas subir, une fois de plus, les foudres de son ministre, l’intervenant a implicitement «zappé» la partie raccordement et installation de la station de traitement des eaux.

D’après un initié, une telle opération ne sera achevée qu’en 2018, soit 9 ans après le lancement des travaux en 2009. Selon un autre initié présent sur les lieux, le message du ministre est adressé à l’entreprise en charge du projet. D’après notre interlocuteur, le patron de la société, qui a ses entrées à Alger, n’a pas jugé utile de rencontrer Nouri à Maouane (localité située à 20 km au nord-ouest de Sétif). Pour étancher leur soif, les Sétifiens devront donc prendre leur mal en patience.

Notons, à toutes fins utiles, que ce système consiste, d’une part, à transférer un volume de 120 millions de mètres cubes du barrage de Tghil Emda (Béjaïa) vers le barrage de Maouane, et, de l’autre, 309 millions de mètres cubes à partir des barrages d’Erraguene et Tabellout vers le barrage de Draâ Diss. Faute d’une étude fiable et d’un suivi rigoureux, le projet qui devait être livré, selon l’ex-ministre des Ressources en eau, à savoir Abdelmalek Sellal en 2012, ne voit pas, six ans après, le bout du tunnel…

Aviation civile : De nouvelles mesures de sécurité et de qualité

La nouvelle loi modifiant et complétant celle de juin 1998 fixant les règles générales relatives à l’aviation civile a été publiée au Journal officiel no 41.
Cette loi prévoit des mesures visant l’amélioration de la sécurité et la sûreté aériennes et de la qualité des services dans les aéroports. Elle permet aussi de s’adapter aux mutations connues par ce secteur ces dernières années et de se conformer aux nouvelles exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Par ailleurs, le nouveau texte introduit plusieurs amendements et mesures afin de lutter contre les actes illicites dirigés contre l’aviation civile à travers, notamment, l’élaboration d’un Programme national de sûreté de l’aviation civile et d’un Programme national de sécurité de l’aviation civile.

Il inclut également des articles pour compléter les dispositions relatives aux accidents et incidents d’aéronefs par l’introduction de «la notion d’incident grave», qui doit faire l’objet d’une enquête technique. Par ailleurs, la loi contient des amendements qui visent à améliorer la qualité des services dans les aéroports à travers l’octroi de nouveaux droits pour les passagers du transport aérien public dans les cas d’un refus d’embarquement, d’annulation de leur vol ou d’un vol retardé.

Pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite, la nouvelle loi interdit à toute entreprise de transport aérien public de leur refuser une réservation, sauf dans des cas précis relatifs aux exigences de sécurité ou à l’impossibilité de transporter la personne handicapée. Concernant les mesures de sécurité, il est prévu dans cette nouvelle loi une peine «d’emprisonnement de trois à six mois et une amende de 150 000 à 250 000 DA ou l’une des deux peines pour toute personne physique ou morale qui de par ses fonctions ou de son activité était au courant d’un accident, incident grave, un incident d’aéronef et n’en a pas fait déclaration à l’autorité chargée de l’aviation civile». L’introduction du concept de billet électronique est parmi les mesures introduites dans cette loi pour moderniser le secteur et améliorer la qualité des services aux passagers.
 

Algérie-Niger : Installations de comités pour booster la coopération aux frontières

Trois sous-comités chargés des questions de la sécurité des biens et des personnes, des affaires socioéconomiques et de la coopération administrative ont été installés, hier à Niamey, lors de la réunion du Comité bilatéral frontalier (CBF) algéro-nigérien.
Les sous-comités composés d’experts et de représentants de différents secteurs procèderont à une évaluation de la mise en œuvre des recommandations de la dernière session tenue à Alger en décembre 2011, a indiqué un responsable du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Mohammed Akli Akretche. La réunion du CBF «revêt une importance particulière» dans la mesure où elle permet à des responsables de se rencontrer dans le souci de consolider la coopération bilatérale décentralisée à laquelle les hautes autorités des deux pays accordent un «grand intérêt», selon le même responsable.

Dans ce sens, le comité «décidera des formes et des modalités à prendre pour renforcer cette coopération entre les collectivités locales des deux pays par des actions concrètes, à l’instar de l’opération de jumelage des communes et des rencontres périodiques entre représentants des autorités locales». «Ce n’est pas par hasard que deux des sous-comités sont coprésidés par le wali de Tamanrasset, Silmi Belkacem, et le gouverneur d’Agadez, pour le premier, et du wali d’Illizi, Moulati Attalah, et du gouverneur de Tahoua», a-t-il dit.

A la faveur de cette coopération décentralisée, les responsables des collectivités des deux pays auront la possibilité de déterminer l’approche à suivre en matière de développement local en fonction de leurs moyens et leurs besoins. Concernant le suivi de mise en œuvre des recommandations qui se dégageront de cette réunion de deux jours, ce responsable a expliqué qu’actuellement, il s’agit de renforcer le CBF, ou de trouver des solutions pour le suivi des décisions prises, rappelant que «le mécanisme actuel est un comité d’experts se réunissant deux fois par an».

«La rencontre est un cadre favorable qui permettra de donner une nouvelle impulsion à la coopération à travers des réalisations plus concrètes afin de garantir de meilleures conditions de vie, une meilleure stabilisation des populations ainsi qu’une coordination plus efficiente des autorités et des institutions au niveau local», a conclu M. Akretche.
 

Ghardaïa : Lamamra appelle les jeunes à privilégier les voies pacifiques

Le ministre d’Etat, ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a appelé, hier à Alger, les jeunes Ghardaouis à privilégier les voies pacifiques pour le règlement des problèmes en suivant les conseils des sages.
A une question sur la corrélation culturelle qui lie le sultanat d’Oman à l’Algérie en général et à la région de Ghardaïa en particulier, M. Lamamra a précisé, lors d’une conférence de presse animée avec son homologue du sultanat d’Oman,Youcef Ben Alaoui Ben Abdallah, que «la jeunesse est un élément vital dans toutes les sociétés», appelant cette catégorie à privilégier les voies pacifiques dans le règlement des problèmes et à suivre les conseils des sages de cette région (Ghardaïa).

«Les déclarations faisant état d’une ingérence étrangère à Ghardaïa ne s’appliquent pas au sultanat d’Oman, pays frère», a-t-il souligné, ajoutant que «celui qui étudie l’évolution de la gouvernance conclura que ce pays, à l’instar de l’Algérie, est soucieux de traiter tous les citoyens sur un pied d’égalité et d’imposer le respect de la citoyenneté dans les quatre coins du sultanat. Cela s’applique également à l’Algérie», a-t-il dit. Il a également souligné que les deux pays respectaient la loi dans le traitement des questions et s’y réfèrent pour pallier les difficultés et les problèmes locaux, quelle que soit leur nature.
 

Un nouveau chef à la tête de la 5e Région militaire

Un nouveau changement a été effectué au niveau de la 5e Région militaire. Le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, a présidé, hier matin à Constantine, l’installation du nouveau commandant de la 5e Région militaire. Il s’agit du général Amar Athamnia, ancien chef de la 6e Région militaire à Tamanrasset. Il succède au général Ben Ali Ben Ali.

Ce dernier a été désigné nouveau commandant de la Garde républicaine en remplacement du général-major Ahmed Mouley Meliani. Pour rappel, la cérémonie de passation de pouvoirs et de l’installation du général de corps d’armée Ben Ali Ben Ali a eu lieu le 26 juillet dernier.
 

Produits agricoles: installation du comité national de labellisation

Un comité national de labellisation des produits agricoles du terroir a été mis en place hier à Alger, dans le but d’accompagner les agriculteurs dans ce processus qui permet de garantir l’origine ou la qualité de leurs produits.
Ce comité est un nouvel outil «qui vient renforcer les autres instruments d’organisation de la production et de l’amélioration de la qualité des produits», a indiqué le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, lors de l’installation de cette nouvelle structure. Le rôle de ce comité, a-t-il expliqué, est de travailler avec les associations des producteurs et des éleveurs pour pouvoir marquer, par des signes distinctifs de la qualité, l’origine des produits agricoles du terroir.

A ce propos, il a observé que si ces produits sont connus, ils sont difficilement reconnaissables dans leurs signes par le consommateur. «Le comité, avec les professionnels, doit mettre en place des dispositions en vue de qualifier plusieurs produits», a-t-il ajouté. L’objectif de cet instrument ?

Organiser la production nationale, donner des signes distinctifs aux consommateurs, mais aussi de dégager des possibilités de valorisation de ces produits au niveau de l’exportation afin de diversifier l’économie nationale et créer de l’emploi, a ajouté M. Ferroukhi. Par ailleurs, le ministre a appelé les représentants des différentes administrations membres du comité de faciliter le travail aux producteurs et «minimiser les procédures bureaucratiques».
 

Touati appelle à la récupération des fonds déposés dans les banques étrangères

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé, hier à Alger, à la récupération des «fonds déposés dans les banques étrangères» afin d’impulser l’économie nationale suite à la baisse des cours du pétrole. «Il faut récupérer l’argent des Algériens déposés dans les banques étrangères pour sauver l’économie nationale suite à l’effondrement des prix du pétrole au lieu de se focaliser uniquement sur la collecte des capitaux de l’économie informelle en Algérie», a déclaré Moussa Touati lors de la réunion du bureau national et des présidents des bureaux de wilaya. Selon lui, «les gouvernements qui se sont succédé ont échoué dans la gestion de l’économie nationale et se sont appuyés sur la rente pétrolière pour créer une richesse qui sert leurs intérêts». Ce dernier a par ailleurs qualifié les politiques adoptées depuis l’indépendance d’«improvisation sur fond d’absence de contrôle».

L’UGTA et les organisations patronales se félicitent des dispositions de la LFC 2015

L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et plusieurs organisations patronales se sont félicitées des nouvelles dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire de 2015, indiquait hier une déclaration commune signée par la Centrale syndicale et ces organisations.
L’UGTA et les organisations patronales «saluent et enregistrent avec satisfaction les décisions prises par le président de la République lors du Conseil des ministres du mercredi 22 juillet 2015», ont indiqué les signataires, réunis hier à Alger au siège de l’UGTA. En plus de l’UGTA, les signataires du document sont l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), la  Confédération générale du patronat (CGP-BTPH), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), le Forum des chefs d’entreprises (FCE), l’Union nationale  des entrepreneurs publics (UNEP) et l’Union nationale des investisseurs (UNI).

Les signataires ont réitéré leur «entière» confiance au président de la République pour avoir donné un «sens réel et pragmatique» à la réhabilitation et à l’émergence de la production nationale, base réelle d’une Algérie «émergente et de progrès», souligne le document. Ils ont qualifié d’«historique» la décision de dépénalisation de l’acte de gestion et d’«une avancée réelle et de première importance» à l’endroit des gestionnaires pour les consacrer à l’initiative et au développement sans aucune contrainte.

Evoquant les décisions relatives à la promotion de la production nationale, l’absorption de l’économie informelle particulièrement par la mise en conformité fiscale volontaire et l’amélioration du climat des affaires, la déclaration précise qu’il s’agit, sans nul doute, d’un stimulant important pour l’économie nationale, permettant à nos entreprises publiques et privées de s’investir pleinement dans le processus d’investissement diversifié et porteur de création de richesses et d’emploi.

Par ailleurs, l’UGTA et les organisations patronales se sont également félicités de la décision du versement dès le mois d’août, des augmentations salariales avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2015 en vertu de la nouvelle définition du Salaire national minimum garanti (SNMG). L’UGTA et les associations patronales ont, par ailleurs, rappelé que «la réalisation des objectifs stratégiques définis dans le plan de développement  présidentiel, repris par le Pacte national économique et social de croissance, repose largement sur la contribution active des partenaires socioéconomiques, pour atteindre le plein emploi, la croissance économique et cohésion sociale, pour la construction d’une économie émergente dans le cadre de la solidarité liant les pouvoirs publics et les acteurs socioéconomiques».

Ils ont souligné leur disposition à contribuer à la conception et la mise en oeuvre des solutions qui mettraient l’économie nationale en situation de consolider sa croissance, de renforcer sa compétitivité, d’investir massivement, d’impulser un mouvement intensif de création d’entreprises et d’emplois, et partant, en situation de développer à grande échelle la production dans l’industrie, l’agriculture et les services, ce qui permettra d’accroître les exportations hors hydrocarbures, selon la déclaration.

Sarkozy suggère de traiter l’avenir incertain de l’Algérie dans un cadre international

La stratégie de communication des vrais Etats - et, on l’aime ou on ne l’aime pas, la France est un vrai Etat - fait intervenir les personnalités au pouvoir, ès qualité ou pas, et aussi celles de l’opposition ou tout autre homme public dont la voix porte, pour faire avancer leurs thèses dans la gestion des crises internationales.
Dans ces vrais Etats, tous les acteurs avancent dans le même sens en fonction de l’intérêt national et ont l’art d’utiliser la méthode que je peux appeler : deux pas en avant, un pas en arrière avec pour résultat, à chaque étape, un pas en avant. Nous sommes tombés dans l’invective et avons exprimé notre colère sur la phrase ironique de Monsieur Sarkozy quand il a dit aux Tunisiens : «La Tunisie est frontalière avec l’Algérie (et) avec la Libye. Ce n’est pas nouveau...

Vous n’avez pas choisi votre emplacement.» Mais le message le plus important, le plus grave, et qui devrait nous interpeller au plus haut point, c’est cette brève interrogation quand il dit plus loin : «L’Algérie, qu’en sera-t-il dans l’avenir, de son développement, de sa situation ? C’est un sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée.»

C’est la confirmation de la démarche du Nouvel Ordre mondial et une première annonce de la phase finale pour la normalisation de l’Algérie dans le sens du rêve occidental du retour à la case départ, un retour qui ferait de notre grand pays une multitude de petits Etats périphériques semi-autonomes placés sous le haut patronage du ou des représentants du Nouvel Ordre mondial.

Il faut rendre hommage au niveau de la réponse à notre ministre des Affaires étrangères, mais cela ne suffit pas dans un non-Etat avéré et confirmé avec un régime présidentiel et un Président absent. Cela ne suffit pas parce que les enjeux sont énormes et l’avenir, hypothéqué, est incertain. A la stratégie du choc, la réponse est une thérapie de choc.

Mais il ne faut pas que cette thérapie nous vienne de l’extérieur, c’est-à-dire du Nouvel Ordre mondial (ou de ses sous-traitants) triomphant et prêt à faire main basse sur nos richesses comme un butin de guerre. Cette thérapie de choc doit émaner de l’énergie de notre peuple et de ses élites, de tous les acteurs nationaux qui doivent s’élever à la hauteur des enjeux de l’heure et des attentes de nos populations pour sauver l’Algérie de la convoitise et de la trahison.

En bref…

- Le décès à l’hôpital de Djelfa n’a pas été causé par le botulisme

Le décès, mardi dernier, d’un jeune à l’hôpital de Djelfa «n’est pas dû au botulisme, mais à une intoxication alimentaire grave», a affirmé hier à Chlef le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Smaïl Mesbah. Le Pr Mesbah, qui accompagnait le ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf lors de sa visite inopinée dans la wilaya de Chlef, a indiqué que les résultats préliminaires des tests effectués par le laboratoire de référence, en l’occurrence l’Institut Pasteur à Alger, n’ont pas fait état de la présence de la toxine botulinique à l’origine de la maladie.

«Le DSP de Djelfa avait évoqué des soupçons botuliques, mais les analyses faites par l’Institut Pasteur ont été négatifs dans la mesure où elles n’ont révélé la présence d’aucun élément se rapportant à cette pathologie», a-t-il précisé. Après le décès de certains patients atteints de botulisme, un dispositif de santé a été mis en place pour la détection de manière précoce de la maladie, a-t-il ajouté.

- Sit-in contre les mauvaises conditions dans un camp de vacances à Oran

De nombreux jeunes ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Ouargla pour protester contre les «mauvaises conditions» dans le camp de vacances de Ain El Turck (Oran), où ils devaient séjourner. Les protestataires ont dénoncé «le mauvais accueil» et les conditions de séjour «déplorables» dans ce camp d’été, dont l’hébergement, la restauration, en plus de l’absence d’hygiène.

En effet, selon la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Ouargla, quelque 380 jeunes et enfants, qui s’étaient rendus au camp d’été de Ain El Turck, dans le cadre des échanges juvéniles pour la saison estivale 2015, ont dû rebrousser chemin «très déçus» par les conditions d’accueil et de séjour. De son côté, Boubekeur Chethouna, directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Ouargla, a tenu pour responsable l’Agence nationale des loisirs de la jeunesse, en affirmant que «la mission de la DJS de Ouargla se limitait à l’établissement des listes des bénéficiaires».

- Deux personnes mortes par noyade dans la wilaya de Tlemcen

Deux personnes sont mortes par noyade hier dans la wilaya de Tlemcen, a-t-on appris de la chargée de communication de la direction de la Protection civile. Il s’agit d’un enfant de 13 ans, qui s’est noyé dans un bassin d’irrigation agricole au village d’Ouled Kaddour, relevant de la commune de Maghnia, et d’un homme de 30 ans qui a péri dans la plage de Moscarda 2, relevant de la commune de Marsa Ben M’hidi, a indiqué la même source. La deuxième victime, qui a reçu les premiers secours sur la plage, est morte durant son évacuation vers l’hôpital, a-t-on ajouté.

Mariage par la Fatiha : Des enfants légitimes mais sans existence légale

Ils se sont mariés sans acte de mariage en se contentant de la Fatiha. Aujourd’hui, leurs enfants sont sans existence légale. Ils sont même interdits d’école. Les mamans, en particulier, tentent seules d’assumer leur démarche en portant leur affaire devant la justice. 
Des enfants jouent près de leurs maisons et leurs mamans les surveillent de loin en regardant par la porte ou derrière les rideaux de leurs fenêtres. Non soucieux de se qui se passe autour d’eux. Ils suivent des yeux les enfants des autres quartiers prenant le chemin de l’école. Eux ne vont pas à l’école. Ils n’ont pas de documents pour s’inscrire. Ils n’ont aucun droit.

Légalement, ils n’existent pas. Leurs parents ont fondé une famille et ont des enfants sans acte de mariage. Les couples se sont mariés juste avec la Fatiha en présence d’un imam ou d’un faux imam et quelques membres des deux familles. Il n’y a pas eu de mariage inscrit à l’état civil. Ils n’ont pas de livret de famille.

Des enfants sont donc nés sans aucune existence légale ! Aujourd’hui, plusieurs mamans abandonnées par leurs époux veulent porter l’affaire en justice pour prouver leur mariage et l’inscrire à l’état civil. Sans cette démarche, les enfants n’ont aucun droit de scolarité ni autre droit administratif. Combien sont-ils ? Il n’existe pas de statistiques officielles. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), qui a tiré la sonnette d’alarme dans un communiqué rendu public il y a quelques jours sur l’ampleur de cette pratique, évoque au moins 50 000 cas enregistrés particulièrement pendant la décennie noire.

Une période où ces mariages avaient pris considérément de l’ampleur. La Ligue annonce aussi le chiffre de 7000 plaintes déposées dans les tribunaux à travers le pays pour valider les mariages et reconnaître les paternités. On a aussi pris connaissance de l’ampleur de ce phénomène suite aux opérations de relogement. Pour le recensement des familles dans plusieurs wilayas du pays, le livret de famille est obligatoire.

A la demande de ce document, les familles étaient sans réponse. Elles ont dû dévoiler alors leur liaison discrète. «Certains couples se sont évidemment précipités pour valider le mariage à l’état civil pour bénéficier d’un appartement, même s’ils n’avaient pas l’intention de le faire auparavant», raconte un administrateur. D’autres étaient hésitants puisqu’il s’agit bien d’un mariage secret, souvent la première épouse n’étant pas au courant.

Code

L’ensemble des mariages par la simple Fatiha sont généralement faits dans une totale discrétion. Une manœuvre pour certains hommes de contourner le code de la famille, modifié depuis 2005. Car, avec les nouvelles dispositions et notamment l’alinéa 2 de l’article 8, le juge est, dans toutes les hypothèses, obligatoirement saisi par le mari désireux de conclure une seconde union. Ce dernier devra prouver l’existence d’«un motif justifié et son aptitude à offrir l’équité et les conditions nécessaires à la vie conjugale».

Ainsi, outre la ou les raisons qui motivent la demande du mari et qui devront être prouvées, ce dernier doit également apporter la preuve qu’il a les moyens matériels pour prendre en charge plus d’un foyer. Par ailleurs, l’épouse doit être informée de l’intention de son mari de prendre une co-épouse, et la future femme doit également être renseignée sur la situation matrimoniale de son prétendant.

Leur information, exigée par l’alinéa 2 du nouvel article 8 du Code de la famille, est contrôlée par le juge qui les entend pour «constater leur consentement». Un casse-tête pour les maris qui désirent se remarier. Même en l’absence de l’accord de la première épouse, ils procèdent au mariage par la Fatiha. Quelque temps après, et par voie de justice, le mariage peut être approuvé et validé si le marié souhaite le faire. Mais ce n’est pas toujours le cas.

Victimes

Au contraire, souvent ces femmes sont abandonnées avec leurs enfants. Pis, ces derniers ne sont même pas reconnus par leur père. Après le mariage et la naissance des enfants, l’époux nie tout. En attendant de longues procédures judiciaires, les enfants sont considérés commes «illégaux» et sont parfois placés dans des pouponnières de l’Etat par les mamans qui veulent mettre fin à leur cauchemar et refaire leur vie.

Hizia de Chlef, orpheline de père, est l’une des victimes. En présence de ses frères et sœurs et son oncle comme tuteur, l’imam lit la Fatiha. Une année plus tard, elle accouche d’une fille. Le couple s’installe chez la famille de Hizia dans «l’espoir» qu’un jour ils valideront leur mariage dans la mesure où l’époux était en conflit avec sa première femme. «Il m’a promis qu’il divorcerait de sa première épouse pour valider notre mariage.

Mais quelques années plus tard, il se rétracte et reprend la vie normale avec elle et renonce à l’idée de divorce. Il nie alors notre liaison et veut nous abandonner moi et ma fille», raconte-t-elle. Hizia saisit la justice. L’époux introduit un appel après qu’elle ait obtenu gain de cause. Le mari ne reconnaît même pas la paternité de sa fille. «Il a dit que ce n’était pas une Fatiha, mais seulement des fiançailles. Le tribunal a donc annulé le premier jugement. L’affaire est actuellement au niveau de la Cour suprême». Selon l’article 40 du code de la famille, la justice a finalement procédé à l’ADN.

L’affaire est en cours, mais en attendant la fille a aujourd’hui 5 ans. «Je suis particulièrement pressée, je ne veux pas que ma fille rate son école». Pour Djamila, son histoire est aussi compliquée. Il y a 13 ans, elle s’est mariée de la même manière que Hizia. Elle vit même avec sa belle-mère. Car entre-temps, la première épouse, après une dispute avec son mari s’est réfugiée chez ses parents. Le mari refait sa vie sans acte de mariage. Elle accouche d’une fille. Puis, quelques années plus tard, elle accouche d’une deuxième fille. Mais deux ans après, une surprise l’attendait.

Silence

La première épouse décide de regagner son foyer et le mari renonce lui aussi au divorce et au même moment à sa deuxième épouse ! «Ma première fille porte le nom de son père, mais entre-temps le conflit éclate entre nous, et moi j’accouche du deuxième bébé qu’il refuse de reconnaître. Elle porte alors mon nom», témoigne Djamila d’Alger- Centre. «Deux sœurs qui ne portent pas le même nom. Il ne veut pas assumer.

Il ne veut pas s’engager avec ses enfants, car c’est une responsabilité qui lui collera tout au long de sa vie», regrette t-elle. Djamila vient d’ester en justice son mari pour reconnaître sa deuxième fille et établir une filiation paternelle. «C’est surtout l’affaire de l’héritage qu’ils appréhendent et les font fuir de leurs responsabilités», affirme Malika Chikha, une avocate. Au réseau Nada où on propose des conseils judiciaires et des aides pour les enfants, plusieurs cas sont recensés. Il ne passe pas un jour sans que des femmes se présentent au réseau à la recherche d’un accompagnement judiciaire.

C’est dramatique, affirme Abderrahmane Arrar du réseau Nada. La Laddh souligne aussi dans son communiqué l’absence et le silence de l’Etat. Elle lie cela au fait que même les hauts responsables de l’Etat y trouvent leur compte ! «Des parlementaires et des hauts responsables de l’Etat seraient mariés seulement avec la Fatiha», témoigne une avocate. Une autre source dévoile : «Allez faire un tour à la pouponnière d’Alger un week-end ou un jour d’une fête religieuse, vous aurez une idée des enfants abandonnés par leurs parents cadres de l’Etat !

Les femmes se jettent facilement dans ces pièges». Selon la Ligue des droits de l’homme, les femmes âgées célibataires se marient sans conditions, même sans son inscription à l’état civil. «Les hommes n’assument pas leurs actes. La femme n’est finalement pas protégée par la loi. Les imams doivent aussi jouer le jeu et devraient refuser de procéder à la Fatiha sans la présence d’un acte de mariage civil», explique l’avocate Malika Chikha. Les plaintes ne sont pas limitées aux mamans, les enfants n’hésitent pas à ester en justice leur père pour reconnaître sa paternité. C’est le cas de Smaïl, aujourd’hui âgé de 21 ans, encore sans papiers. Il vit seul à Alger après que sa mère se soit remariée.

Il raconte : «Mes parents ont fait un mariage sans acte à l’état civil. Elle était sa première épouse et j’étais son premier enfant. Mais j’ai grandi dans une pouponnière ; aujourd’hui je veux que mon père assume son fils. Je cherche une affiliation paternelle. Je ne cherche rien d’autre, je ne veux pas d’héritage, ni des biens. Je veux seulement avoir un nom et de ne plus être complexé devant la société et mes amis. Je veux construire mon avenir». Un niet de la part de son père qui a caché pendant toutes ces années son existence à son épouse. «Il ne veut pas détruire son foyer alors qu’il a lui-même détruit ma vie avec son égoïsme», se désole Smaïl.

 

Le mariage sans acte civil est haram

- Quel est l’avis de la religion dans le mariage par la Fatiha ?

Il faut d’abord définir ce qu’est le mariage dit Ourfi. Il est établi sans acte civil. C’est-à-dire sans aucun document. C’est un acte verbal où autrefois il était permis dans la mesure de l’inexistance d’un civil. Aujourd’hui, un acte écrit est obligatoire. Les époques ont changé. Le verbal ne fait plus foi comme autrefois. Nous pensons aux victimes qui sont les femmes au premier chef. Dans la religion, nous appliquons le principe selon lequel il faudrait considérer tout acte qui peut conduire au mal, même si intérêt il y a.

C’est pour cette raison que nous avons tranché que le mariage seulement par la Fatiha est strictement haram. C’est un péché. Il est considéré comme adultère. Reste la question des enfants ; on peut évidemment procéder à une enquête pour connaître la paternité. Pour cette question, des efforts ont été faits dans la mesure où on peut savoir qui est le père. L’erreur peut en effet être corrigée. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que le Coran et le Hadith nous ont recommandé de rendre public le mariage. Car, souvent, ces mariages sans acte d’état civil sont effectués dans la plus grande discrétion. Rendre public le mariage protègera nos mœurs.

- Pourtant, une circulaire a été adressée aux imams pour stopper ce genre de mariages ?

C’est une circulaire en application depuis 2005. Il est en effet interdit de procéder à la Fatiha sans l’acte de mariage. L’imam doit avoir entre les mains le livret de famille pour effectuer la Fatiha. Nous avons en effet décidé à cette époque de faire barrière à tous les imams qui encouragent ce genre de mariage. L’imam est désormais responsable devant le juge si le mariage est effectué sans acte civil. Il a une responsabilité individuelle.

En tant que ministère, nous n’avons pas eu de problème, il n’y a pas eu de plainte déposée ou des gens qui se plaignaient. Il ne faut pas oublier aussi que plusieurs couples se réfèrent pour leur Fatiha à des personnes qui n’ont pas de statut officiel d’imam. Nos imams, sous la tutelle du ministère des Affaires religieuses, n’ont pas intérêt à défier la circulaire. La majorité respecte nos directives et nous continuons à faire encore des efforts pour plus de respect de la loi. Un contrôle rigoureux est permanent. La faute revient essentiellement aux personnes qui font appel à de faux imams.

jeudi 30 juillet 2015

Décès de l'ancien président indien : Bensalah signe le registre des condoléances à l'ambassade d'Inde à Alger

Le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah a signé, jeudi, le registre de condoléances ouvert à l'ambassade d'Inde à Alger suite au décès de l'ancien président indien, Avul Pakir Jainulabdeen Abdul Kalam à l'âge de 83 ans.


M. Bensalah  qui représentait le président de la République Abdelaziz Bouteflika, était accompagné du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabe, Abdelkader Messahel.         


"C'est avec une profonde affliction que je me recueille, au nom du président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelaziz Bouteflika, à la mémoire de cette personnalité exceptionnelle de l'Inde contemporaine, l'ancien Président Avul Pakir Jainulabdeen Abdul Kalam", a écrit M. Bensalah.


"L'Inde et le monde entier ont perdu une personnalité distinguée à laquelle la communauté internationale voue un grand respect", a souligné le président du Conseil de la Nation.


"La contribution de cet homme hors pair au développement de la nation indienne a permis d'opérer une révolution scientifique, de consacrer la démocratie et de promouvoir les droits de l'homme en Inde", a-t-il ajouté.


"En cette douloureuse circonstance, je présente au nom du président de la République Abdelaziz Bouteflika, au nom du gouvernement et du peuple algériens et en mon nom personnel, mes sincères condoléances au gouvernement et au peuple indiens ainsi qu'à la famille du défunt, les assurant de notre profonde compassion", a souligné M. Bensalah.


"Je prie Dieu Le Tout-Puissant d'entourer le défunt de sa sainte miséricorde, de l'accueillir en son vaste Paradis et d'accorder à ses proches et au peuple indien patience et réconfort", a conclu le président du Conseil de la Nation.


Décédé le 27 juillet, le défunt était le 11e président de l'Inde qui prit les rênes du pays de 2002 à 2007. Il était également un éminent scientifique et architecte indien.


APS




Le président Bouteflika reçoit le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d'Oman

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu jeudi à Alger le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d'Oman, Youcef Ben Alaoui Ben Abdallah.

L'audience s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane  Lamamra.

Le ministre des Affaires étrangères de Sultanat Oman est arrivé mercredi soir à Alger pour une visite de travail de deux en Algérie.

APS


Algérie-Niger : la détermination commune sur le plan sécuritaire doit insuffler la même dynamique aux autres domaines

La détermination commune et la vision "harmonieuse" qui guident les efforts de l'Algérie et du Niger sur le plan sécuritaire doivent insuffler la même dynamique aux autres domaines socio-économiques dans le cadre du Comité bilatéral frontalier (CBF), a souligné jeudi à Niamey, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui.

"La détermination commune et la vision harmonieuse qui guident notre action et nos efforts sur la plan sécuritaire, doivent insuffler la même dynamique aux autres domaines socio-économiques", a déclaré M. Bedoui dans son allocution d'ouverture des travaux de la 5ème session du CBF, les qualifiant de "tout indispensable, dans le cadre de ce mécanisme".

Il a souligné que la réunion du CBF s'inscrit dans le cadre des décisions prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika et son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, lors de sa visite à Alger, relatives à la redynamisation des structures de coopération".

"Cette réunion du CBF revêt un caractère particulier eu égard de la situation sécuritaire prévalent dans la région", a relevé le ministre.

"Le terrorisme, la contrebande, le trafic de drogues et l'immigration illégale constituent de véritables menaces pour nos deux pays et pour la région", a-t-il noté, ajoutant que ces défis doivent conduire les deux pays à s'engager et à déployer de grands efforts et intervenir "efficacement" dans la mise en oeuvre des décisions prises lors des sessions précédentes.

Exprimant sa conviction quant à la contribution du développement intégré et multiforme de la zone frontalière commune à la consolidation de la paix et la stabilité des deux pays, M. Bedoui a expliqué que "la prise en charge des besoins et des préoccupations des populations frontalières doivent rester au coeur des stratégies de développement", à travers la réalisation de projets socio-économiques permettant le désenclavement de ces régions.

"La pauvreté, l'exclusion et le sentiment  d'abandon sont autant de facteurs qui nourrissent le terrorisme et les autres formes de criminalité", a-t-il soutenu, indiquant que la lutte contre ces phénomènes "ne saurait être efficace, sans l'accompagner de solutions radicales dans le cadre d'une démarche de développement solidaire".

M. Bedoui a estimé en outre que les deux pays sont appelés également à coordonner leurs efforts en matière de lutte contre la migration illégale qui reste, a-t-il dit, "une problématique extrêmement sensible de par les drames qu'elle engendre".

Pour sa part le ministre nigérien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Hassoumi Massaoudou, a qualifié la tenue de cette session du CBF de "tournant décisif" dans l'histoire de la région, "marquée par un terrorisme qui n'épargne aucun pays ni aucune puissance", mené par différents groupes terroristes activant dans la sous-région. 

"Ce fléau (terrorisme) commande aux deux pays une coordination des politiques sécuritaires en vue de juguler le plus sûrement ces menaces", a-t-il dit.

Il a considéré "la coopération transfrontalière l'un des instruments de cette action commune pour consolider la paix et la sécurité dans l'espace sahélo-sahélien".

Le Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien, rappelle-t-on, tient sa 5ème session à Niamey le 30 et 31 juillet courant, sous la co-présidence des ministres de l'Intérieur des deux pays.

APS


La nouvelle loi sur l'aviation civile publiée au journal officiel

La nouvelle loi modifiant et complétant celle de juin 1998 fixant les règles générales relatives à l'aviation civile, a été publiée au journal officiel no 41.


Cette loi prévoit des mesures visant l'amélioration de la sécurité et la sûreté aériennes et de la qualité des services dans les aéroports.


Elle permet aussi de s'adapter aux mutations connues par ce secteur durant ces dernières années, et de se conformer aux nouvelles exigences de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). 


Le nouveau texte introduit plusieurs amendements et mesures afin de lutter contre les actes illicites dirigés contre l'aviation civile à travers, notamment, l'élaboration d'un Programme national de sûreté de l'aviation civile (PNSAC) et d'un Programme national de sécurité de l'aviation civile (PNS).


Il inclut également des articles pour compléter les dispositions relatives aux accidents et incidents d'aéronefs par l'introduction de "la notion d'incident grave", qui doit faire l'objet d'une enquête technique.


Par ailleurs, la loi contient des amendements qui visent à améliorer la qualité des services dans les aéroports à travers l'octroi de nouveaux droits pour les passagers du transport aérien public dans les cas d'un refus d'embarquement, d'annulation de leur vol ou de sur le vol retardé.


A cet effet, les passagers bénéficieront d'une information, d'une indemnisation et d'une assistance adaptées aux inconvénients résultant de ces situations.


Pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite, la nouvelle loi interdit à toute entreprise de transport aérien public de leur refuser une réservation sauf dans des cas précis relatifs aux exigences de sécurité ou à l'impossibilité de transporter la personne handicapée.


Concernant les mesures de sécurité, il est prévu dans cette nouvelle loi une peine ''d'emprisonnement de trois (3) à six (6) mois et une amende de 150.000 à 250.000 DA ou l'une des deux peines pour toute personne physique ou morale qui de par ses fonctions ou de son activité, était au courant d'un accident, incident grave, un incident d'aéronef et n'en a pas fait déclaration à l'autorité chargée de l'aviation civile''.


L'introduction du concept de billet électronique est parmi les mesures introduites dans cette loi pour moderniser le secteur et améliorer la qualité des services aux passagers.


A l'issue de l'adoption du texte par le Conseil de la Nation en juin dernier, le ministre des Transports Boudjemaa Talai avait  indiqué que cette loi devra permettre à l'Algérie d'atteindre les normes internationales en matière d'aviation civile.


APS




A l’objet d’une relance industrielle : branle bas autour de la tripartite d'octobre

Placé autour de la relance de l’industrie, Abdeslem Bouchouareb, ministre de l’Industrie a réuni mercredi les dirigeants du secteur public et les syndicats affiliés. C’est autour du FCE et de l’UGTA, les deux partenaires de l’Etat en la matière de rappeler leurs troupes et préparer chacun de son coté la feuille de route qui lui sied.

Notons que le ministre de l’Industrie a d’orées et déjà annoncé une revalorisation des salaires des patrons du secteur public, entre autres mesures, pour mettre en place un plan d’émergence.      

 

 

 


A l’objet d’une relance industrielle : branle bas autour de la tripartite d'octobre

Placé autour de la relance de l’industrie, Abdeslem Bouchouareb, ministre de l’Industrie a réuni mercredi les dirigeants du secteur public et les syndicats affiliés. C’est autour du FCE et de l’UGTA, les deux partenaires de l’Etat en la matière de rappeler leurs troupes et préparer chacun de son coté la feuille de route qui lui sied.

Notons que le ministre de l’Industrie a d’orées et déjà annoncé une revalorisation des salaires des patrons du secteur public, entre autres mesures, pour mettre en place un plan d’émergence.      

 

 

 


La rumeur d’introduction de l’enseignement de l’arabe dialectal est un "chahut inacceptable"

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a qualifié, jeudi à Laghouat, la rumeur concernant l’introduction de l’enseignement de l’arabe dialectal dans le cycle primaire de "chahut inacceptable".

La ministre, qui s’exprimait sur les ondes de la radio locale, a indiqué que "la langue arabe reste la première langue d’enseignement, adoptée dans l’enseignement des autres matières", soulignant, à ce propos, que "la Constitution est claire sur la question".

"Il appartient de faire preuve de sagesse et de s’occuper davantage des questions pédagogiques", a affirmé Mme Benghebrit, avant de faire état de suggestions formulées par des spécialistes participant à la conférence régionale d’évaluation de la mise en œuvre de la réforme scolaire, appelant à tenir compte, de façon progressive, du background linguistique de l’enfant.

La ministre de l’Education nationale a estimé, par ailleurs, que l’étude des contenus du manuel scolaire a laissé apparaitre une place "insuffisante" accordée au patrimoine national, et émis pour cela le souhait de réserver davantage d’éclairage, sur le plan éducatif, à ce patrimoine, dont la poésie populaire.

"Comment concevoir la dimension algérienne, si le secteur de l’Education n’investit pas sur l’aspect innovateur véhiculé par les langues arabe et amazighe", s’est-elle interrogée.

Sur un autre registre, la ministre de l’Education a signalé que près de 75.000 fonctionnaires du secteur devront bénéficier, dès la prochaine rentrée, des retombées de l’abrogation de l’article 87 bis, en application des engagements du gouvernement dans ce domaine, avant de faire part de la prise de toutes les dispositions nécessaires afin de réunir les conditions de déroulement normal de la prochaine rentrée.

La wilaya de Laghouat abrite les travaux de la conférence régionale sur l’évaluation des résultats des examens officiels de certaines wilayas du Sud (28 juil-1aout), ouverte par la ministre de l’Education nationale et regroupant les représentants de 10 wilayas (Tamanrasset, Adrar, Laghouat, Ouargla, El-Oued, Bechar Tindouf, Ghardaïa, Biskra et Illizi).

APS

 

 

 


Ait Smaïl (Béjaïa) : l’assassin de la jeune femme arrêté

L’assassin de la jeune femme de 28 ans retrouvée morte dans le domicile de son oncle maternel,  mardi dernier, a été arrêté par les éléments de la gendarmerie nationale le jour du meurtre, à Ait Smaïl, daïra de Derguina, à l’est de Béjaïa.
Il s’agit de son cousin A. B, âgé de 20 ans qui a avoué son acte devant les enquêteurs de la gendarmerie. Les raisons qui ont mené le jeune homme à tuer sa cousine, d’après la cellule de communication de la GN, est un «vieux désaccord» entre les deux personnes. Ce dernier sera présenté aujourd’hui jeudi 30 juillet, devant le tribunal de Kherrata.

Selon la version officielle, le jeune homme aurait avoué qu’après une  dispute avec sa cousine  en début de soirée (mardi passé) ce dernier a attendu minuit pour aller surprendre la victime dans son lit, lui assénant un coup de couteau mortel dans le dos avant de s’en fuir.
 

Tenue jeudi à Niamey de la 5e session de la commission bilatérale frontalière algéro-nigérienne

La 5ème session de la commission bilatérale frontalière algéro-nigérienne se tient jeudi à Niamey sous la co-présidence du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, et son homologue nigérien, Hassoumi Massaoudou, pour examiner plusieurs points inscrits à l'ordre du jour.

Les deux pays qui partagent des frontières longues de 1000 km, plancheront particulièrement sur la question du commerce informel, un phénomène sévissant dans les villes de la bande frontalière, Illizi et Tamanrasset pour l’Algérie, Agadez et Tahoua pour le Niger.

La réunion qui se tient conformément aux décisions prises par les Présidents des deux pays en vue de redynamiser les structures de coopération, sera l’occasion pour les deux parties d'examiner les voies et moyens à même de renforcer leur coopération bilatérale, notamment en ce qui concerne la lutte contre les fléaux liés à la contrebande et au commerce informel.

La commission bilatérale frontalière a été créée en vue de renforcer la coopération au niveau des villes frontalières, à travers la promotion des échanges, notamment dans le domaine de la coopération sécuritaire au niveau des frontières, la mobilité des personnes, la coopération économique dans  toutes ses dimensions, particulièrement en matière de développement durable.

La commission a tenu, depuis sa création, quatre sessions dont la dernière a eu lieu à Alger en décembre 2011. APS


Mila: 26 blessés dans le dérapage d'un bus

 Vingt-six passagers d'un bus ont été blessés à la suite du dérapage du véhicule de transport en commun intervenu, jeudi, sur la route 
nationale reliant Constantine à Jijel) dans la commune de Hamala, a appris l'APS auprès de la protection civile. 

Le véhicule transportait des excursionnistes venant de Mila et se rendant vers des plages de la corniche. Le conducteur aurait perdu son contrôle non loin du pont de oued Eddis, signale cette source.

Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances exactes de cet accident.

 


M. Sellal reçoit le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d'Oman

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu jeudi à Alger le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d'Oman, Youcef Ben Aloui Ben Abdallah, qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre.


Au cours de cette rencontre, il a été procédé à l'évaluation de la coopération entre les deux pays. 


Ainsi et "après avoir passé en revue les questions importantes de l'heure dans le contexte arabe, régional et international", les deux responsables ont exprimé leur volonté de "renforcer davantage la concertation et la coordination au plus haut niveau", souligne la même source.


L'audience s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. APS




Un homme d'une trentaine d'années mortellement percuté par le tramway à Alger

Un homme âgé d'une trentaine d'années a été mortellement percuté mercredi soir par une rame de tramway à Alger, indique jeudi dans un communiqué la Setram, la société d'exploitation des tramways.


L'accident s'est produit mercredi vers 23 h18mn entre les stations Mimouni et Mouhous, précise la même source selon laquelle ''un homme d'environ la trentaine se trouvant sur la voie a été percuté par une rame''.


''Le trafic a été immédiatement interrompu pour permettre le déploiement du plan d'intervention de sécurité'', ajoute la Setram, qui souligne que ''ce tragique accident a malheureusement entraîné le décès de la victime''.


La Setram, qui gère les tramways d'Alger, Oran et Constantine, a indiqué qu'une enquête ''approfondie a été immédiatement ouverte afin d'élucider les circonstances de ce (malheureux) accident''.


Plusieurs accidents corporels et matériels, provoqués par l'insouciance des piétons et des automobilistes, ont été enregistrés à Alger, Constantine et Oran depuis la mise en service des tramways en Algérie en 2011, rappelle-t-on.  APS




Bouchouareb à la Chaîne 3 de la Radio Algérienne : nous pouvons économiser 30 milliards de dollars en nous substituant aux importations

Invité, ce jeudi matin, d'une émission spéciale de la chaine 3 de la Radio Algérienneau, le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb a exposé certaines des mesures phare décidées par le gouvernement pour relancer une économie jusqu’ici très largement dépendante des exportations pétrolières.

Il explique que la « révision de la stratégie économique adoptée tend à élargir, dans une large mesure, la base productive et créer ainsi une économie plus diversifiée ».

Il annonce qu’au titre d’une politique « d’import-substitution », ont été identifiées et quantifiées les sommes importantes que l’Algérie pourrait à terme économiser en se passant de certaines productions. Il avance le chiffre de 30 milliards de dollars.

Parmi les 14 filières appelées à être mises à contribution pour réaliser l’objectif de substitution à certaines importations, il signale qu’il en existe un certain nombre qui sont à même de pouvoir s’impliquer dans des opérations d’exportation.

Quant on lui demande si la baisse constatée, ces derniers mois, de près de 10% des importations, ne serait pas le résultat d’un « verrouillage », M. Bouchouareb explique que ce chiffre est du à la réorganisation décidée par le gouvernement du commerce extérieur des suites de dérives constatées « que l’on est en train de corriger ».

Il affirme, aussi, que « les filières où il a été constatée une diminution des importations sont celles où il a été constaté des niveaux sensibles d'augmentation de la production ». Et d’ajouter : « c’est une tendance qui débute, un mouvement qui s’inverse et qu’il s’agit, désormais, de conforter ».

Revenant aux « dérives » évoquées précédemment, il pointe du doigt « les niveaux de surfacturation important » et les sorties « illégales » de devises, dans tous les secteurs d’activité par suite desquelles, affirme-t-il, des enquêtes vont être diligentées et des décisions arrêtées, pour amener à leur « tarissement ».

  

 

 


Le ministre de l'Intérieur installe le wali délégué d’In Salah

Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, a installé mercredi soir le nouveau wali délégué d’In Salah (Tamanrasset) Sedas Lakhdar nommé à ce poste en vertu du mouvement opéré récemment par le président de la République Abdelaziz Bouteflika dans le corps des walis et des walis délégués.


La cérémonie s'est déroulée en présence du wali de Tamanrasset, des autorités militaires et civiles et des notables de la région.


A cette occasion, M. Bedoui a transmis les salutations du président de la République Abdelaziz Bouteflika à la population et aux notables de la région en particulier, soulignant que l'objectif de cette promotion était de "rapprocher d'avantage l'administration des citoyens, la prise en charge de leurs préoccupations, en particulier les jeunes, et la poursuite du parcours du développement".


"Les wilayas déléguées deviendront des wilayas après la finalisation de toutes les mesures" en application des directives du président de la République, a promis le ministre, soulignant que les nouvelles wilayas déléguées seront dotées d'un nouveau budget conformément à la loi de finance complémentaire 2015.


M. Bedoui a finalement appelé tous les responsables locaux à leur tête le wali délégué à privilégier le dialogue et la concertation avec les élus et la société civile afin de prendre en charge les préoccupations des citoyens". APS


 




Indigne charge contre Benghebrit

Les baâthistes et les islamo-conservateurs partent à nouveau en croisade contre la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit.
Ayant déjà déversé leur haine sur elle dès sa nomination, ils reviennent à la charge, cette fois-ci, en prétextant «une menace sur la langue arabe», dont ils s’autoproclament défenseurs attitrés.

Pour cela, ils saisissent au vol une proposition sur l’introduction des langues maternelles dans l’enseignement primaire, faite à l’occasion de la conférence nationale sur l’évaluation de la réforme de l’éducation, tenue au début de la semaine à Alger.

Cette mesure, proposée par des pédagogues et des spécialistes, porte sur l’introduction graduelle de la langue maternelle dans l’enseignement primaire afin de permettre aux élèves d’avoir une meilleure intégration dans le système éducatif.

Ce qui est considéré par ce courant islamo-conservateur comme «une manière déguisée de briser l’enseignement de la langue arabe classique en Algérie». De ce fait, il enclenche la bataille idéologique qui a miné le système éducatif algérien durant les années 1970 et 1980.

Et pour cela, ce courant a actionné ses relais médiatiques et politiques afin de s’attaquer directement à la personne de la ministre de l’Education, qualifiée une nouvelle fois de «juive» et d’«ennemi de cette langue arabe».

Loin de tout débat basé sur des approches scientifiques et linguistiques qui régissent la question de l’enseignement des langues et sans se référer aux expériences internationales en la matière, les représentants de ce courant hostile à toute évolution positive de la société ont déjà affiché leur refus de cette décision.

A travers les journaux et les chaînes de télévision qui leur sont proches et en utilisant les réseaux sociaux, de nombreux «idéologues et dépositaires» autoproclamés de la langue arabe demandent l’annulation de la «mesure».

Le premier à lever les boucliers contre cette mesure est l’Association des oulémas qui, selon certains titres de la presse nationale, «demande au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et à la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, d’annuler cette décision qui constitue un précédent grave dans l’histoire de l’enseignement en Algérie».

Le gouvernement soutiendra-t-il la ministre ?

Pour sa part, le responsable de l’Association pour la défense de la langue arabe, Ahmed Benaamane, met à nouveau en avant sa thèse de «la langue officielle unique en Algérie qui ne devrait être que la langue arabe, alors que la dardja et les autres langues parlées ne devraient pas avoir le même statut».

Les partis islamistes saisissent aussi cette occasion pour tirer à boulets rouges sur la ministre de l’Education, en usant parfois un langage odieux. C’est le cas du député du parti FJD de Abdallah Djaballah, Lakhdar Benkhallaf, qui n’a pas hésité à s’en prendre à Mme Benghebrit en adoptant un langage qui frise l’insulte à l’égard de la ministre, pour la simple raison qu’il la considère comme une francophone ou une «francophile».

La même posture est affichée par le chargé de communication du mouvement Ennahda, Mohamed Hadibi. Sur sa page facebook, ce dernier estime que «les tenants du pouvoir livrent leur bataille contre la langue arabe», avant de poster une photo de la ministre de l’Education frappée d’une croix et d’une mention «dégage !».

La mobilisation des islamistes a eu lieu même à l’intérieur de l’APN où le groupe parlementaire de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) a également dénoncé, dans un communiqué, cette mesure.

Ce courant rétrograde se sent visiblement renforcé, notamment depuis sa «victoire» face à l’ancien ministre du Commerce sur la question de la vente d’alcool et le ministère de la Justice en bloquant le projet de loi contre les violences faites aux femmes. Sa force, il la tire essentiellement de la faiblesse du pouvoir qui prête le flanc, en jouant sur le populisme, à ce courant.

Et l’intervention du Premier ministre pour bloquer la mesure de Benyounès en est une preuve. Abdelmalek Sellal va-t-il, cette fois-ci, soutenir Mme Benghebrit ?