La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a qualifié, jeudi à Laghouat, la rumeur concernant l’introduction de l’enseignement de l’arabe dialectal dans le cycle primaire de "chahut inacceptable".
La ministre, qui s’exprimait sur les ondes de la radio locale, a indiqué que "la langue arabe reste la première langue d’enseignement, adoptée dans l’enseignement des autres matières", soulignant, à ce propos, que "la Constitution est claire sur la question".
"Il appartient de faire preuve de sagesse et de s’occuper davantage des questions pédagogiques", a affirmé Mme Benghebrit, avant de faire état de suggestions formulées par des spécialistes participant à la conférence régionale d’évaluation de la mise en œuvre de la réforme scolaire, appelant à tenir compte, de façon progressive, du background linguistique de l’enfant.
La ministre de l’Education nationale a estimé, par ailleurs, que l’étude des contenus du manuel scolaire a laissé apparaitre une place "insuffisante" accordée au patrimoine national, et émis pour cela le souhait de réserver davantage d’éclairage, sur le plan éducatif, à ce patrimoine, dont la poésie populaire.
"Comment concevoir la dimension algérienne, si le secteur de l’Education n’investit pas sur l’aspect innovateur véhiculé par les langues arabe et amazighe", s’est-elle interrogée.
Sur un autre registre, la ministre de l’Education a signalé que près de 75.000 fonctionnaires du secteur devront bénéficier, dès la prochaine rentrée, des retombées de l’abrogation de l’article 87 bis, en application des engagements du gouvernement dans ce domaine, avant de faire part de la prise de toutes les dispositions nécessaires afin de réunir les conditions de déroulement normal de la prochaine rentrée.
La wilaya de Laghouat abrite les travaux de la conférence régionale sur l’évaluation des résultats des examens officiels de certaines wilayas du Sud (28 juil-1aout), ouverte par la ministre de l’Education nationale et regroupant les représentants de 10 wilayas (Tamanrasset, Adrar, Laghouat, Ouargla, El-Oued, Bechar Tindouf, Ghardaïa, Biskra et Illizi).
APS
La ministre, qui s’exprimait sur les ondes de la radio locale, a indiqué que "la langue arabe reste la première langue d’enseignement, adoptée dans l’enseignement des autres matières", soulignant, à ce propos, que "la Constitution est claire sur la question".
"Il appartient de faire preuve de sagesse et de s’occuper davantage des questions pédagogiques", a affirmé Mme Benghebrit, avant de faire état de suggestions formulées par des spécialistes participant à la conférence régionale d’évaluation de la mise en œuvre de la réforme scolaire, appelant à tenir compte, de façon progressive, du background linguistique de l’enfant.
La ministre de l’Education nationale a estimé, par ailleurs, que l’étude des contenus du manuel scolaire a laissé apparaitre une place "insuffisante" accordée au patrimoine national, et émis pour cela le souhait de réserver davantage d’éclairage, sur le plan éducatif, à ce patrimoine, dont la poésie populaire.
"Comment concevoir la dimension algérienne, si le secteur de l’Education n’investit pas sur l’aspect innovateur véhiculé par les langues arabe et amazighe", s’est-elle interrogée.
Sur un autre registre, la ministre de l’Education a signalé que près de 75.000 fonctionnaires du secteur devront bénéficier, dès la prochaine rentrée, des retombées de l’abrogation de l’article 87 bis, en application des engagements du gouvernement dans ce domaine, avant de faire part de la prise de toutes les dispositions nécessaires afin de réunir les conditions de déroulement normal de la prochaine rentrée.
La wilaya de Laghouat abrite les travaux de la conférence régionale sur l’évaluation des résultats des examens officiels de certaines wilayas du Sud (28 juil-1aout), ouverte par la ministre de l’Education nationale et regroupant les représentants de 10 wilayas (Tamanrasset, Adrar, Laghouat, Ouargla, El-Oued, Bechar Tindouf, Ghardaïa, Biskra et Illizi).
APS
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