Trois sous-comités chargés des questions de la sécurité des biens et des personnes, des affaires socioéconomiques et de la coopération administrative ont été installés, hier à Niamey, lors de la réunion du Comité bilatéral frontalier (CBF) algéro-nigérien.
Les sous-comités composés d’experts et de représentants de différents secteurs procèderont à une évaluation de la mise en œuvre des recommandations de la dernière session tenue à Alger en décembre 2011, a indiqué un responsable du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Mohammed Akli Akretche. La réunion du CBF «revêt une importance particulière» dans la mesure où elle permet à des responsables de se rencontrer dans le souci de consolider la coopération bilatérale décentralisée à laquelle les hautes autorités des deux pays accordent un «grand intérêt», selon le même responsable.
Dans ce sens, le comité «décidera des formes et des modalités à prendre pour renforcer cette coopération entre les collectivités locales des deux pays par des actions concrètes, à l’instar de l’opération de jumelage des communes et des rencontres périodiques entre représentants des autorités locales». «Ce n’est pas par hasard que deux des sous-comités sont coprésidés par le wali de Tamanrasset, Silmi Belkacem, et le gouverneur d’Agadez, pour le premier, et du wali d’Illizi, Moulati Attalah, et du gouverneur de Tahoua», a-t-il dit.
A la faveur de cette coopération décentralisée, les responsables des collectivités des deux pays auront la possibilité de déterminer l’approche à suivre en matière de développement local en fonction de leurs moyens et leurs besoins. Concernant le suivi de mise en œuvre des recommandations qui se dégageront de cette réunion de deux jours, ce responsable a expliqué qu’actuellement, il s’agit de renforcer le CBF, ou de trouver des solutions pour le suivi des décisions prises, rappelant que «le mécanisme actuel est un comité d’experts se réunissant deux fois par an».
«La rencontre est un cadre favorable qui permettra de donner une nouvelle impulsion à la coopération à travers des réalisations plus concrètes afin de garantir de meilleures conditions de vie, une meilleure stabilisation des populations ainsi qu’une coordination plus efficiente des autorités et des institutions au niveau local», a conclu M. Akretche.
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