Polémique entre le quotidien arabophone Echourouk et la veuve de l’ancien chef de l’Autorité palestinienne décédé, Souha Arafat.
La dame, en quête de la vérité sur l’origine de la mort, en novembre 2004, de son mari Yasser Arafat, serait dans tous ses états après avoir découvert «une interview fictive» d’elle, publiée en une du journal algérien, avec un titre accrocheur : «On m’a menacée de mort pour ne pas révéler l’identité de l’assassin de Arafat.» Dans cet entretien – indisponible sur le site internet du quotidien – Souha Arafat aurait accusé Mahmoud Abbas «d’être impliqué dans l’assassinat de Yasser Arafat et d’être également à la solde d’Israël».
Plusieurs titres de la presse internationale, dont huffpostmaghreb.com et Al Qods Al Arabi, affirment que Souha Arafat a nié avoir donné une interview à Echourouk ou tout autre journal et mandaté «une avocate algérienne, Nawel Djebbar, pour engager des poursuites judiciaires contre le quotidien». Vraie ou fausse interview ? On n’en sait rien pour l’instant. Contacté par nos soins, le rédacteur en chef d’Echourouk, Djamel Laalami, confirme qu’une avocate a pris contact avec le journal sur le sujet. «Une avocate nous a appelés, effectivement.
Mais pour l’instant, aucun courrier n’a été envoyé au journal et aucune plainte n’a été déposée», explique-t-il, en émettant des doutes sur l’existence d’un rapport entre l’avocate algérienne et Souha Arafat. «Nous attendons toujours pour y voir plus clair. Comment Souha Arafat a-t-elle connu cette avocate d’El Eulma, dans la wilaya de Sétif», s’interroge-t-il. Selon lui, les responsables du journal tentent de joindre l’interviewée, en vain. «Nous avons essayé de contacter Mme Souha Arafat par téléphone, mais elle ne répond pas. Son téléphone sonne, elle ne décroche pas. Nous voulons d’abord comprendre ce qui s’est passé. Est-ce qu’elle s’est rétractée ?» ajoute-t-il en soulignant que «le journal est prêt à publier un rectificatif ou un éclairage sur la question».
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