L’importance de privilégier la réconciliation face à l’extrémisme violent, qui s’inscrit dans un «projet criminel ciblant les richesses et l’identité» de la nation arabo-musulmane, a été soulignée, hier à Alger. Lors d’un séminaire organisé par l’association Al Irshad Oual Islah en coordination avec le Forum mondial pour la modération sous le titre «Réconciliation et réforme : choix de la nation face aux défis actuels», les intervenants ont mis l’accent sur «l’importance de privilégier la réconciliation dans la conjoncture actuelle que traverse la nation arabo-musulmane». «L’Algérie a réussi à panser ses blessures, qui ont duré plus d’une décennie, à la faveur de sa politique de réconciliation nationale», un choix qui lui a permis de contrer l’extrémisme et la violence, a estimé le secrétaire général du Forum, Marwan Faouri. Rappelant l’objectif noble de la réforme, il a affirmé que le «terrorisme n’a ni pays ni religion et que toute tentative de le lier à l’islam est une aberration. Il ne fait aucun doute que l’extrémisme et la violence répandus dans les pays musulmans sont alimentés par des parties qui ne veulent pas du bien ni pour ces pays ni pour l’humanité tout entière, a poursuivi M. Faouri. Le membre du bureau de l’association, chargé du développement humain, Fares Khaled a souligné «l’importance» de retourner à l’option de réconciliation et de réforme. L’analyste politique libyen, Mohamed Ali Salabi, a mis en avant «les efforts consentis par l’Algérie pour préserver sa souveraineté et son intégrité territoriale et régler les différends entre les parties libyennes, en faisant prévaloir le principe de réconciliation».
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