samedi 26 décembre 2015

L'inflation et la LF 2016 vont davantage accabler le pouvoir d’achat des Algériens selon la LADDH

La LADDH met en cause la politique économique du gouvernement et pointe de doigt la loi de finances 2016 qui selon la ligue des droits de l’homme impactera davantage le pouvoir d’achat des Algériens. La politique économique du gouvernement est quasi  absente et si elle existe elle ne s'inscrit pas dans la durée. La LADDH constate qu’il y a « dysfonctionnement en ce qui concerne l’inflation qui connaît des augmentations et des baisses vertigineuses ». Par ailleurs, les « tendances monopolistiques » du marché font que les circuits entre le producteur et le consommateur (les grossistes informels) « ont tendance à se rallonger, ce qui fait que la marge commerciale représente 2 à 3 fois le prix de production (surtout dans le domaine agricole) » déplore la LADDH. La ligue met en cause l’encadrement des prix et considère qu’ils ne sont pas efficacement contrôlés. Même si on mobilise des milliers de contrôleurs les prix ne seront pas pour autant régulés selon la LADDH. Car au final c’est le détaillant qui décide des prix qui « souvent ne fait que répercuter ses surcoûts de distribution ». Dans son communiqué rendu public ce samedi, la LADDH constate que  l’Algérie enregistre une hausse des prix de 15% malgré la baisse de 19 % des prix dans les marchés mondiaux des produits alimentaires que l’Algérie importe. Pour la ligue, cette situation est aggravée par « des lobbies de l’importation agroalimentaire et les hausses intempestives (spéculatives à souhait) des prix » qui mettent à rude épreuve le pouvoir d’achat des couches populaire et moyenne et augurent de lendemains plus qu’incertains s’alarme la LADDH dans son communiqué. Pour sortir de cette impasse économique la lADDH propose dans son communiqué un certain nombre de solutions. Parmi elles : le lancement de projets d’investissement dans les industries agroalimentaires pour réduire la facture des importations, le relèvement d’un salaire minimum mieux adapté aux réalités locales, l'Etat de continuer à être acteur dans certains secteurs sensibles comme le transport, la santé et l'enseignement et à soutenir les entreprises productrices des produits de large consommation et d'imposer des taxes sur les marchandises importées afin de préserver l'économie nationale, un système fiscal transparent impartial, moderne et indépendant…

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