- Une envoyée «très spéciale» au village d’Aït Ahmed L’envoyée «très spéciale» d’une chaîne de télévision privée, jeudi, au village natal de Hocine Aït Ahmed, a «ému» plus d’un parmi les personnes ayant assisté à sa discussion avec des membres de la famille du défunt fondateur du FFS. Visiblement étrangère à la noble profession, elle lance au neveu de Hocine Aït Ahmed, quelques minutes avant d’activer la caméra et le micro pour un direct, «Wessmou déjà el marhoum ?», comprendre «quel est le nom du défunt ?» Elle ne connaissait pas non plus le parti auquel appartenait Dda L’Hocine, l’un des pères fondateurs de la Révolution. Il fallait que des confrères lui disent «Jabhatou El Kiwa El Ichtiraqia». Comble du ridicule, notre consœur confondait entre Hocine Aït Ahmed et Ath Ahmed, son village. Pour sauver la face au moment du «live», une journaliste s’est mise derrière la caméra, tenant une feuille sur laquelle étaient écrits en gros caractères le nom de Hocine Aït Ahmed et celui de son village, Ath Ahmed. Même avec cela, elle balbutiait à l’antenne, confondant toujours les deux noms et la commune mère dont relève ce hameau historique. «Je ne suis pas de la région, je ne peux pas tout retenir», dit-elle sans sourciller. Sans commentaire ! - Encombrement à la direction du commerce de Tipasa En dépit des écrits parus dans la presse relatifs à l’exiguïté qui caractérise les bureaux du couloir sud de la direction du commerce et des prix (DCP) de la wilaya de Tipasa, la situation n’a pas bougé d’un iota, au moment où les hautes autorités politiques du pays insistent sur l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’Etat, d’une part, et, d’autre part, sur l’amélioration du cadre d’accueil des citoyens dans les structures de l’Etat. En effet, la création des inspections de l’administration du commerce à l’échelle des daïras n’a eu aucun impact sur l’état des lieux. Pis encore, il faut de se rendre à Ahmeur El Aïn pour se rendre compte que les fonctionnaires sont confinés dans un local dépourvu des commodités minimales pour accomplir leur mission. Le projet de construction d’une inspection à Cherchell est à l’arrêt depuis des années. L’entrepreneur chargé du chantier a quitté les lieux après avoir encaissé l’argent des travaux qu’il avait réalisés (terrassement, fondations inachevées, ndlr). L’opacité dans la passation du marché est à l’origine de l’arrêt du projet. Les bureaux du couloir sud de la DCP de Tipasa sont surchargés par les jeunes fonctionnaires. Le taux d’occupation par bureau est effarant. Leurs regards se croisent. Une situation qui ne fait pas honneur à l’administration de l’Etat. Le plus surprenant, c’est qu’aucun responsable de la wilaya n’a daigné se rendre dans ces bureaux afin de s’enquérir de l’état des lieux, sachant que le directeur trouve son compte dans cet «encombrement», alors que les fonctionnaires du commerce souhaitent le changement au sens le plus large pour une grande efficacité. - Trois personnes tuées dans une bavure policière à Chicago La police de Chicago, déjà mise en cause pour des bavures, a tué trois personnes samedi, dont une mère de cinq enfants, atteinte lors d’une intervention de police dans une dispute familiale. Ces violences sont les premières depuis les manifestations provoquées par la diffusion, le mois dernier, des images de la mort d’un adolescent noir, abattu de 16 balles par un policier blanc un an plus tôt. Dans un communiqué, la police a affirmé être intervenue dans un quartier à la suite d’un appel pour violence domestique. A leur arrivée, «les policiers ont été confrontés à une personne agressive et l’un d’eux a dû utiliser son arme, blessant mortellement deux individus», a affirmé la police. «Une femme de 55 ans a été blessée par accident et tuée tragiquement», a ajouté la police, qui a adressé ses condoléances aux proches de la victime. Selon les médias locaux, les victimes sont deux Noirs, Bettie Jones, mère de cinq enfants, et Quintonio LeGrier, un étudiant de 19 ans.
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