Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a plaidé samedi à Alger pour un partenariat "solide" entre les opérateurs économiques et la communauté universitaire en vue de commercialiser les produits scientifiques. "Il importe d'encourager la concertation et l'échange d'expériences entre les opérateurs économiques et la communauté universitaire en vue d'asseoir un partenariat solide permettant de commercialiser les produits scientifiques réalisés par les centres de recherche scientifique", a précisé M. Hadjar à l'ouverture des Journées pratiques de la recherche scientifique, organisées par le Centre de recherche sur les technologies industrielles, en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaib, et du Directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. Le ministre de l'Enseignement supérieur a souligné l'importance du développement de la recherche dans les domaines scientifiques et technologiques pour "libérer les énergies scientifiques et les orienter vers l'innovation afin de répondre aux besoins de la société et de réaliser les objectifs de développement durable", a-t-il dit. Il a insisté sur l'intégration des chercheurs dans les domaines économique et social d'autant, a-t-il dit, que "95 % d'entre eux exercent dans des établissements d'enseignement supérieur alors que deux tiers des chercheurs dans les pays développés exercent dans les secteurs économique et social". Rappelant la loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique, adoptée par le Parlement, M. Hadjar a indiqué que cette loi permettra de mettre en place des structures de recherches conjointes entre l'Université et le secteur socio-économique. Le ministre s'est, par ailleurs, félicité de la proposition de création d'un Conseil national de la recherche scientifique et des technologies prévue dans le projet de révision de la Constitution, estimant qu'il permettrait de "renforcer la politique de la recherche scientifique en Algérie". Le général-major Hamel a, pour sa part, souligné la nécessité de "développer le partenariat entre la Direction générale de la Sûreté nationale et les chercheurs dans les différents domaines", mettant en exergue l'importance du renforcement de la recherche scientifique en matière de cyberprotection. Il a, à cet égard, précisé que la DGSN avait recensé 547 affaires liées à la cybercriminalité en 2015. Les Journées pratiques de la recherche se poursuivront jusqu'au 25 janvier. APS
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