Le calendrier ne sera officiel qu’une fois validé par les services du ministère. La date des épreuves du baccalauréat retenue par la commission chargée, la semaine dernière, de la révision du calendrier des examens est du 29 mai au 2 juin 2016, tandis que celle du BEM est pour les 24, 25 et 26 mai. La commission a retenu la date du 22 mai pour les épreuves de la 5e année fondamentale. La commission, composée de représentants des syndicats des enseignants, des associations des parents d’élèves et du ministère de l’Education nationale, s’est réunie hier au Lycée des mathématiques à Alger. «Ce nouveau calendrier arrêté sera remis au ministère de tutelle avant sa validation définitive», affirmaient des membres de cette commission à l’issue de la réunion. C’est suite aux demandes «incessantes» des parents d’élèves que la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé, la semaine dernière, le réaménagement des dates des examens nationaux pour pouvoir les organiser avant le mois de Ramadhan. Le BEM était initialement prévu du 7 au 9 juin 2016 et le baccalauréat du 12 au 16 juin 2016. L’Organisation nationale des parents d’élèves se dit, par la voix de son président, Ali Benzina, «soulagée» par la modification des dates. «Mme Benghebrit a su finalement comment éviter une polémique inutile pour toute la communauté scolaire. Organiser les épreuves des examens de fin d’année aurait suscité une montée au créneau inutile de la part des élèves et leurs parents qui expriment des préoccupations objectives pouvant entraver le déroulement des examens dans de bonnes conditions», estime M. Benzina. Il relève en outre le manque d’équipement de climatisation pour pouvoir remédier à la chaleur. «Le maintien du calendrier initial implique la dotation des salles d’examen en climatisation, ce qui est impossible actuellement. Il faut savoir aussi que des milliers d’élèves seraient pénalisés, sachant qu’ils font des kilomètres pour rejoindre les centres d’examen. Les élèves du Sud auraient été les premières victimes du baccalauréat en plein Ramadhan», explique M. Benzina. Les syndicats saluent également la démarche de la tutelle «ayant privilégié la concertation au lieu d’imposer ses choix», même si certains d’entre eux redoutent les conséquences de la «concession devant les demandes exagérées». Le Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique s’inquiète des proportions que pourrait prendre la décision de réviser le calendrier juste pour ne pas le faire coïncidé avec le mois de Ramadhan. Pour le syndicat, «la situation sera ingérable les trois années à venir ; il sera impossible d’appliquer cette solution sans avoir recours au raccourcissement du programme. C’est un précédent grave», estimait M. Meriane dans une récente déclaration à El Watan. Il est souligné que ce calendrier ne sera officiel qu’une fois validé par les services du ministère. Le calendrier définitif sera rendu public la semaine prochaine, indique-t-on au niveau du ministère de l’Education nationale.
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