mardi 26 janvier 2016

Le directeur du commerce extérieur l’affirme : l’introduction du système des licences va contribuer à briser la mainmise des monopoles

La situation de monopole, par le biais de laquelle des détiennent des positions dominantes sur un ou plusieurs produits, a fait l’objet, lundi, de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne. L’invité, Lyes Ferroukhi, directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce explique qu’en même de permettre à des consommateurs d’avoir le libre choix des produits qu’ils entendent acquérir, provoque en même temps, un état de concurrence déloyale au sein des opérateurs économique. Selon lui, l’introduction récente de licences d’importation va contribuer à mettre un terme à cet état de fait, ajoutant que celles-ci seront délivrées par une commission interministérielle, chargée de fixer les contingents, « sans discrimination et en toute transparence ».   Il tient à préciser, d’autre part, que ce n’est pas sur la base d’un jugement qu’il est possible d’avancer qu’un agent économique est en situation de monopole, mais seulement par la lecture de chiffres avérés. M. Ferroukhi signale que la limitation des importations de certains produits, durant les 11 premiers mois de l’année 2015, avait déjà permis de réduire d’environ 7 milliards de dollars le déficit de la balance des paiements. Faisant état de l’introduction d’un système de quotas pour certaines marchandises précédemment importées, il cite les véhicules destinés au transport des personnes et à celles des marchandises, dont le nombre, indique-t-il, a été  fixé à 152.000 unités. Y figure également le rond à béton, dont le volume à importer a été fixée à 2 millions de tonnes contre 3 millions précédemment et au ciment dont les quantités acquises sur les marchés étrangers ont été ramenée de 1, 5 millions de tonnes à 1 millions de tonnes. Rappellant qu'une autre série d'article est sur le point de faire l'objet de la délivrance préalable d'une licence d'importation, le représentant du ministère du commerce assure que le déficit concernant certains des produits cités plus haut pourrait, largement, être compensé par la production nationale.  


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