mardi 24 mai 2016

Les téléphones portables interdits en salles d’examen

Cette mesure concernera non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants  et agents) pour les épreuves du BEM et du baccalauréat. Lors des examens du BEM et du baccalauréat, qui se dérouleront respectivement à partir d’aujourd’hui et de la semaine prochaine, l’interdiction d’introduction par les candidats, mais aussi par les surveillants et les encadreurs des téléphones portables dans les salles des épreuves sera de mise. Cette mesure concernera  non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants et agents) pour les examens du BEM et du baccalauréat.» Cette mesure a été annoncée par Mme Benghebrit, ministre de l’Education nationale, dans une déclaration à la presse  au terme de sa visite dans la wilaya d’Illizi, où elle a donné le coup d’envoi de l’examen de la 5e AF. La ministre a démenti par la même occasion toute fuite de sujets des épreuves de l’examen de fin de cycle primaire. «Il n’y a pas eu de fuite de sujets des épreuves de l’examen, tel que rapporté par certains sites d’information. Il s’agit seulement de la diffusion sur les réseaux sociaux du sujet de l’épreuve de langue arabe, une heure après le début de l’épreuve», a indiqué Mme Benghebrit à la presse. «Le sujet a été diffusé sur les réseaux sociaux par des adultes et non par les candidats qui sont des enfants âgés de dix ans», a-t-elle ajouté. Pour faire face à de tels cas, où les auteurs veulent «perturber» le déroulement des épreuves, «l’introduction de téléphones portables dans les classes où se dérouleront les épreuves sera interdite. Cette mesure concernera non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants et agents) pour les examens du BEM et du baccalauréat». La ministre soulignera que «perturber le déroulement des examens officiels relève d’une pratique passée. Une enquête sera ouverte en vue d’identifier les responsables, d’autant que la loi punit et condamne la cybercriminalité». Concernant les mesures de lutte contre la triche aux examens du baccalauréat, Mme Benghebrit a indiqué qu’elles seront appliquées en coordination avec les autorités sécuritaires et le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, refusant de donner plus de précisions. Par ailleurs, la ministre a exprimé sa détermination à définir de «nouvelles normes» pour le recrutement dans le secteur de l’Education, fondées sur «la compétence et le respect de l’éthique, et non sur le nombre des diplômes». Il convient de rappeler que toute présence de téléphone portable chez un candidat est considérée comme étant une tentative de tricherie. Le candidat concerné risque l’exclusion de l’examen du baccalauréat (ou du BEM) pour une durée de cinq ans au lieu de trois. Les actes de tricherie avérés par des PV signés par les chefs de centre exposent leurs auteurs à des poursuites judiciaires, selon les mesures prises par le département de l’Education nationale.      .

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