vendredi 29 décembre 2017

Cantines scolaires : les raisons du blocage

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a déclaré hier que l’ouverture de cantines scolaires au niveau de certains établissements primaires est retardée en raison de la non-installation des nouvelles assemblées locales élues, rappelant que la gestion des écoles primaires relève des prérogatives des collectivités locales. Lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), Mme Benghabrit a précisé que le retard accusé pour l’ouverture de certaines cantines scolaires cette année est dû à «la non-installation des nouvelles assemblées locales élues» et aux factures impayées des cantines scolaires de certaines communes, indiquant que «80% des élèves bénéficient de la restauration scolaire dans les écoles primaires». A la question d’un député sur la nécessité de détacher la gestion financière des écoles primaires des APC, la ministre a rappelé que la gestion, la maintenance et l’équipement de ces établissements ainsi que le transport scolaire et la restauration «ont toujours relevé des prérogatives des collectivités locales conformément à la législation en vigueur, rappelant que le code communal a été adopté en 2011 par le Parlement». Dans le cas où les ressources sont insuffisantes, «les communes bénéficient d’aides et d’affectations de gestion de la part l’Etat, tel que stipulé dans la législation en vigueur», a ajouté la première responsable du secteur. Dans ce cadre, la ministre a fait savoir que le décret exécutif relatif au statut de l’école primaire «n’a apporté aucun changement concernant la gestion financière des écoles primaires» mais a plutôt défini le champ d’action des ministères de l’Intérieur, de l’Education nationale et autres secteurs qui interviennent dans le cadre de la solidarité nationale.

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