Avec le nouveau Pdau (Plan de développement et d’aménagement urbain) dont Alger s’est dotée avec ses 57 communes, nous avons lancé un plan stratégique 2015-2035, et nous sommes en train de réfléchir à une étude sur la résilience urbaine. Le plus urgent pour Alger est l’éradication des bidonvilles. De juin 2014 à ce jour, nous sommes à la 22e opération. Avec les dispositifs de l’Aadl et de la formule du logement promotionnel, nous avons logé 71 000 familles et récupéré une assiette foncière de 400 hectares. Ces bidonvilles bloquaient totalement le développement de la capitale. Je vous cite les cas de la réalisation du lycée d’El Hamiz, de la ligne de chemin de fer Agha-Zéralda, qui a nécessité le relogement de 700 familles, de l’aménagement de l’oued El Harrach, qui a vu le déménagement de 7000 familles, de l’aménagement de Oued Ouchayeh, qui a nécessité le relogement de 2000 autres. Les assiettes récupérées vont servir à la réalisation de nombreux projets à l’arrêt. Cela a été possible après le premier recensement des bidonvilles et logements précaires, effectué en 2007, et qui a donné lieu à la mise à disposition de la capitale d’un programme de 84 000 logements sociaux. A ce jour, nous n’avons consommé que 50%. Il nous reste une cagnotte de 40 000 logements. Nous préparons la 23e opération pour éradiquer les quelques bidonvilles qui restent par-ci, par-là. Parallèlement, nous menons une lutte acharnée contre les constructions illicites. Depuis le début de 2017 à ce jour, nous avons démoli 1300 demeures illicites à travers les 57 communes de la capitale. Vous constatez que nos efforts sont vraiment concentrés sur l’éradication des bidonvilles, sur l’aménagement de l’oued El Harrach et du littoral, depuis Zéralda jusqu’à Réghaïa. En plus, il y a la réhabilitation de tout le vieux bâti, qui a nécessité la mobilisation, à ce jour, d’une enveloppe de 40 milliards de dinars et 400 entreprises et bureaux d’études avec 12 000 ouvriers sur chantiers.
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