La crise de l’UGTA est si profonde à Souk Ahras que des cadres des quatre unions locales et au moins une vingtaine de secteurs et pas des moindres ont adressé des doléances écrites à Sidi Saïd, dans lesquelles ils font état d’une tentative d’instaurer des assises illégales pour le congrès de wilaya et ceux des Unions locales. «Nous avons affaire à une direction locale dominée par un aide-laborantin imposé par son frère, l’ex-P/APC, et qui est membre chargé de l’organique et représentant d’une UGTA informelle à Souk Ahras. Il est l’auteur de plusieurs actes préjudiciables au sein de l’organisation et a fait l’objet de poursuites judiciaires de la part de la direction des travaux publics pour faux et usage de faux ; il a également été convoqué maintes fois par une commission interne dans le cadre d’une affaire de dilapidation des biens de l’UGTA et surtout pour d’autres frasques liées à la création des sections fantoches dans des conditions attentatoires à la moralité de l’union», a déclaré un cadre qui a évoqué des alinéas du statut de l’UGTA qui interdisent aux syndicalistes de porter leurs opinions à la presse. Il ajoutera que la direction locale contre laquelle peste la majorité est épaulée par un syndicaliste influent au niveau de la centrale syndicale, probablement à l’insu de Sidi Saïd, selon la version du chef de file des protestataires. Ce dernier n’écarte pas le recours à une démission collective suivie de plainte contre le membre précité pour, entre autres actes, d’autres affaires de faux et usage de faux pour lesquelles ils auraient rassemblé des preuves.
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