Les deux responsables du Syndicat autonome des postiers (SNAP), Mourad Nekache et Tarek Amar Khodja, sollicitent l’intervention du président Bouteflika pour mettre un terme à une injustice. Celle-ci concerne le refus de la direction d’Algérie Poste d’appliquer une décision de justice obligeant à réintégrer ces deux syndicalistes licenciés arbitrairement. Une pétition a été lancée, depuis hier sur internet, à cet effet, intitulée : «Pour la réintégration de Mourad Nekache et Tarek Amar Khodja dans leur poste de travail». Les initiateurs de cette pétition rappelle d’emblée que l’entreprise a procédé «au licenciement abusif des deux syndicalistes qui n’ont fait qu’exercer un droit consacré par la Constitution». «La direction d’Algérie Poste refuse à ce jour d’exécuter une décision de la justice portant réintégration de nos deux syndicalistes dans leurs postes de travail, une décision qui couronne une longue bataille administrative et judiciaire», lit-on dans le texte de la pétition. Les signataires de la présente pétition, lit-on encore, «s’étonnent de la possibilité qu’un établissement public ne mette pas à exécution les injonctions d’une autorité judiciaire sans subir de sanction». «Nous observons avec une profonde préoccupation que cette atteinte à la liberté syndicale porte lourdement préjudice à deux dirigeants syndicaux. Indignés, nous, signataires de la présente pétition, appelons instamment le président de la République à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre à exécution les décisions du tribunal d’El Harrach (Alger), ordonnant la réintégration des deux dirigeants syndicaux du SNAP, nommément Mourad Nekache et Tarek Ammar Khodja, et le versement de tous les arriérés de salaires et des indemnités de compensation conformément aux décisions de justice en question», expliquent les initiateurs de cette pétition. L’application des décisions de justice par les entreprises est devenue, rappelons-le, une sérieuse problématique. Algérie Poste a déjà eu des antécédents. Les responsables de cette entreprise avait déjà refusé de réintégrer des cadres, dont Hakim Addad, dans leurs postes de travail, malgré l’obtention de décisions de justice favorables.
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