Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé hier qu’en matière de trafic de drogue «on sait qui fait quoi», soulignant que l’Algérien n’en est pas producteur. Dans un entretien à RFI, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué, à une question sur une «coupure» du dialogue entre l’Algérie et le Maroc dans la lutte contre le trafic de drogue, que le dialogue (entre les deux pays) «s’inscrit dans le cadre de la volonté politique des uns et des autres», faisant remarquer que l’Algérie «n’est pas un pays producteur de haschich, de drogue ou autre chose». «Nous faisons en sorte que chacun essaie, par les moyens qu’il a, de lutter contre ce phénomène pour la stabilité de la région. Donc il va falloir que chacun fasse l’effort de son côté, sans qu’il n’y ait de grandes polémiques. On sait qui fait quoi et on sait qui est derrière quoi. Donc, ça, tout le monde le sait», a-t-il expliqué, faisant référence aux rapports des Nations unies «qui sont très, très clairs sur les trafics dans le monde». Il a affirmé que c’est un phénomène mondial qui doit être pris en charge dans le cadre des Nations unies, «pour faire face à ce genre de fléau». Le ministre des Affaires étrangères a rappelé, dans ce contexte, que lors de la conférence à Alger du Forum global de lutte contre le terrorisme, coprésidé par l’Algérie et le Canada, l’accent était mis sur le lien qu’il y a entre le crime organisé et la lutte antiterroriste.
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