dimanche 28 janvier 2018

On vous le dit

- Quand l’OPGI de Sétif nargue la justice Les comptes de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Sétif sont une fois de plus bloqués. Ayant refusé d’appliquer la décision (un jugement accompagné de la grosse) de justice l’obligeant à régler la situation financière d’un bureau d’études, contraint de recourir à l’appareil judiciaire pour recouvrer ses honoraires, la présidente du tribunal de Sétif a procédé au blocage des comptes de l’organisme public. Lequel est non seulement sommé de verser au plaignant la somme de 3 534 730,82 DA, mais aussi d’engager des dépenses supplémentaires. Pour l’huissier de justice et les frais du blocage des comptes, l’office est obligé de s’acquitter d’un montant de 333 108, 46 DA. Il convient de souligner que l’OPGI de Sétif est un «récidiviste», car il a refusé, en août 2017, d’appliquer un jugement qui lui a valu un premier blocage des comptes, intervenant quelques jours avant l’Aïd El Kebir… - Tri sélectif avec les exploitants des hôtels Une opération de tri sélectif sera lancée prochainement à Oran par les secteurs de l’environnement et du tourisme. Un des objectifs de cette opération est d’impliquer l’ensemble des exploitants des établissements hôteliers dans la gestion rationnelle et efficace des déchets ménagers. Des bacs de tri seront offerts à ces établissements ciblés pour la collecte des produits recyclables qui seront acheminés vers le centre de tri de Hassi Bounif, situé au sud de la wilaya d’Oran aux fins de leur valorisation. 7 établissements hôteliers classés entre 3 et 5 étoiles et 3 restaurants touristiques sont concernés, dans une première étape, par cette opération de tri sélectif. Une rencontre est prévue cette semaine avec la direction de l’EPIC CET de la wilaya d’Oran pour signer une convention. Plusieurs acteurs sont favorables à l’adoption du tri sélectif, aussi bien sur le plan de l’environnement que sur celui de la rentabilité, a indiqué à l’APS la directrice des CET de la wilaya d’Oran, qui compte étendre cette expérience aux administrations publiques, écoles et entreprises, avec en prime l’implication des citoyens pour réussir cette expérience. - Une fillette meurt par noyade à Biskra Une fillette est décédée par noyade, durant la nuit de vendredi à hier, dans un complexe thermal sis dans la ville de Biskra, ont indiqué hier à l’APS les services de la Protection civile. Les éléments de ce corps constitué sont intervenus pour repêcher le corps sans vie de la fillette âgée de 3 ans, a précisé la même source. La dépouille a été évacuée par les mêmes services vers la morgue de l’hôpital Bachir Benacer, du chef-lieu de wilaya, selon la même source. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territorialement compétents afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Un enfant avait trouvé la mort par noyade, il y a dix jours, dans un forage dans la commune de Bordj Benazouz, ont rappelé les mêmes services. - 23 maçons traditionnels formés à Ouargla A l’instar de celle de Guerrara qui, il y a quelques jours clôturait son projet de digitalisation du patrimoine matériel et immatériel de l’oasis, l’association du ksar de Ouargla a organisé ce samedi le séminaire de clôture du programme de formation dans les techniques et les savoir-faire de la construction traditionnelle et de fabrication des matériaux de construction locaux. L’idée qui a germé depuis 1996, date de la classification du ksar millénaire de Ouargla au patrimoine national, vient de se concrétiser par quatre actions réalisées de concert dans le cadre d’un projet cofinancé par le ministère de la Culture algérien et l’Union européenne dans le cadre du programme de soutien à la préservation et la valorisation du patrimoine culturel en Algérie. Lancé il y a tout juste 18 mois, ce projet a nécessité 500 millions de centimes et a principalement permis de former 23 jeunes, universitaires pour la plupart, dans la maçonnerie traditionnelle, la construction d’une chambre-témoin entièrement en matériaux locaux, le recensement de tous les anciens maîtres-maçons issus du ksar, et enfin la conception et la réalisation d’un four pour la production des matériaux locaux dans la palmeraie d’Azghar Amghar, à proximité du ksar. Pour les 23 lauréats de cette formation et leurs parents, beaucoup de fierté et de bonheur se dégageaient à l’issue de la cérémonie de remise des diplômes organisée ce samedi à la maison de la culture Moufdi Zakaria.

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