Lula empêché de quitter le Brésil L’ex-président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a été empêché de quitter le territoire brésilien quelques heures avant de partir pour l’Ethiopie, a annoncé jeudi le ministère de la Justice, au lendemain de sa condamnation en appel à une peine de prison. Le favori de la prochaine présidentielle au Brésil devait aller à Addis-Abeba pour une conférence de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) mais un juge fédéral «a donné l’ordre d’empêcher l’ex-président de sortir du territoire», a précisé le ministère dans un communiqué. Cette mesure intervient au lendemain d’un grave revers subi par Lula en justice lors d’un procès qui a tenu en haleine le Brésil mais aussi divisé le pays. Une cour d’appel de Porto Alegre (sud) a confirmé, mercredi, qu’il était coupable de «corruption passive» et de «blanchiment d’argent» pour avoir accepté un triplex d’une entreprise de construction. Elle a également aggravé sa peine de prison d’un tiers, à 12 ans et un mois, tout en le laissant libre en attendant les recours que sa défense ne va pas manquer de déposer. Les Pays-Bas ont observé le piratage russe du parti démocrate américain Les renseignements néerlandais ont alerté leurs collègues américains après avoir observé des pirates informatiques russes transférer «des milliers» d’e-mails du parti démocrate avant la présidentielle de 2016, a révélé hier la presse néerlandaise. Les services de renseignements généraux et de sécurité néerlandais (AIVD) observaient le célèbre groupe de hackers Cozy Bear depuis 2014, d’après le quotidien de référence De Volkskrant et l’émission de télévision publique «Nieuwsuur». Mais en plus d’être tombés sur le réseau d’ordinateurs du groupe dirigé depuis un bâtiment universitaire près de la Place Rouge de Moscou, les agents ont aussi eu accès aux caméras de sécurité surplombant la pièce. «Non seulement les services de renseignements peuvent maintenant voir ce que font les Russes, mais ils peuvent aussi voir qui le fait», a expliqué De Volkskrant, citant des sources anonymes américaines et néerlandaises. Mobilisation pour quatre journalistes jugés à Rabat Une centaine de manifestants — journalistes, militants et syndicalistes — ont manifesté jeudi devant le tribunal de Rabat pour défendre la liberté de la presse et soutenir quatre journalistes jugés pour avoir publié des informations considérées comme confidentielles. «La liberté d’expression est une ligne rouge !» ont scandé les manifestants alors que débutait le procès des journalistes poursuivis pour avoir publié, fin 2016, des extraits de débats d’une commission d’enquête parlementaire consacrés au déficit colossal de la Caisse marocaine de retraites. Un député membre de la centrale syndicale Confédération démocratique du travail (CDT), accusé d’avoir fourni à ces journalistes les informations sur ces débats, a comparu avec eux jeudi. L’audience, qui s’est ouverte devant une salle comble, a été renvoyée au 8 mars prochain en raison de l’absence d’un des prévenus. «Nous assistons à une hausse inquiétante des poursuites visant des journalistes», a déclaré à l’AFP Abdellah Bekkali, président du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). «Ce procès est unique en son genre : nous sommes poursuivis pour avoir diffusé des informations exactes», a dit à l’AFP un des journalistes poursuivis, Abdelhak Belachgar, du quotidien Akhbar Al Yaoum. «On nous poursuit selon des dispositions du code pénal relatives au secret professionnel et non selon le code de la presse, c’est une atteinte à la liberté de la presse», a-t-il ajouté. Trump hué à Davos Le président américain, Donald Trump, a été hué hier à Davos après s’en être pris à la presse qu’il a qualifiée de «méchante» et «fausse». Donald Trump, qui avait auparavant prononcé un discours très consensuel, a déclenché des huées en faisant ces commentaires lors d’une courte séance de questions-réponses : «J’ai toujours eu une très bonne presse quand j’étais homme d’affaires. Ce n’est qu’en devenant un homme politique que j’ai réalisé à quel point la presse peut être méchante» et «fausse».
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