Dans la perspective d’améliorer et de renforcer les capacités des services publics algériens, l’ambassade de France en Algérie et le ministère des Affaires étrangères lancent un appel à projet de partenariat institutionnel Profas C+, ouvert jusqu’au 25 mars prochain. Pour être retenus, les projets en question doivent engager au moins deux partenaires institutionnels, algériens et français. Inscrit dans le cadre de partenariat signé entre les gouvernements algérien et français en décembre 2012, l’appel à projet «vise à améliorer et renforcer les capacités des services publics algériens en encourageant les échanges de compétences et les transferts de savoir-faire entre administrations algériennes et françaises». Le Profas C+ prendra en charge des domaines stratégiques car il ambitionne de soutenir «les projets structurants, qui engagent des actions de coopération concrètes et qui s’inscrivent dans le cadre de partenariats établis entre les institutions algériennes et françaises», comme indiqué dans l’appel signé par le ministère des Affaires étrangères et l’ambassade de France en Algérie. Il précise que la priorité sera donnée aux quatre grandes thématiques fixées par le gouvernement algérien dans l’objectif du renforcement de ses institutions. Il s’agit du «montage, le suivi et l’évaluation des grands projets de développement, la bonne gouvernance des institutions et des établissements publics, la négociation et la médiation et enfin la prospective». Ainsi, les projets sélectionnés entre les deux gouvernements, algérien et français, couvrent plus de secteurs importants. Celui de la gouvernance démocratique, de l’affermissement de l’Etat de droit et de la modernisation du fonctionnement de l’administration qui englobe la sécurité intérieure, la lutte contre les grands trafics et la corruption, habitat et urbanisme, amélioration des gouvernances locales et les gouvernances foncière et financière afin d’améliorer une mobilisation pertinente des ressources domestiques, à travers notamment une fiscalité juste et équitable, des circuits de la dépense publique efficients et transparents. Vient ensuite le secteur du développement productif et social qui prend en charge la santé, la diversification de l’économie et le développement humain. Il comprend également l’environnement et le climat : changement climatique, eau, biodiversité, désertification, forêt, traitement des produits chimiques et des déchets, prévention des catastrophes, accès à l’énergie et aux technologies bas carbone, développement durable et environnement, aménagement du territoire et climat, infrastructures et transports. Se sont en effet des projets qui ont valeur d’un vaste programme de réformes globales. Une véritable révolution.
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