samedi 24 mars 2018

On vous le dit

Une mère décède suite à une négligence dans une polyclinique à Chlef Une jeune mère enceinte, sur le point d’accoucher, est décédée récemment suite à une négligence à la polyclinique de Beni Haoua, faute d’ambulance pour la transférer à l’hôpital de Ténès. Selon nos informations, la parturiente a été évacuée de son domicile, à Breira, le 17 mars à l’aube, vers la polyclinique de Beni Haoua, distante de 20 km. De là, et vu la gravité de son état, elle devait être évacuée en urgence vers l’hôpital de Ténès, situé à 50 km. Malheureusement, elle a attendu vainement pendant plus d’une heure l’arrivée d’une ambulance, car ni l’ambulance de la polyclinique ni celle de la Protection civile n’étaient disponibles à ce moment-là, précisent nos sources. La malheureuse victime, qui n’a pu bénéficier donc des soins d’urgence en raison de complications graves, a rendu l’âme dans une structure dite «hospitalière». On peut facilement imaginer la colère de ses proches et de la population de Beni Haoua face à cette énième carence manifeste des gestionnaires des établissements de santé. Il faut signaler que ce n’est pas la première fois que cela arrive, d’autres parturientes sont décédées ces dernières années dans des conditions similaires, et ce, malgré l’ouverture d’une nouvelle unité médico-chirurgicale au siège de la daïra de Beni Haoua . 39 couples convolent en justes noces à Berriane C’est jeudi dernier qu’a eu lieu, à la salle des fêtes (Dar El Ahfal) de Berriane, chef-lieu de daïra, 40 km au nord de Ghardaïa, une cérémonie de mariage collectif, qui a concerné pas moins de 39 couples. Conformément à la tradition et en sus de la population locale, cette grandiose cérémonie a été rehaussée par la présence de notables et de dignitaires de toutes les communautés de la vallée du M’zab (ibadites et malékites), et ce, pour démontrer et affermir davantage les liens de respect, de convivialité et de vie en bonne harmonie entre elles. Rappelons que cette coutume est née à Berriane après l’indépendance, grâce à une poignée d’étudiants algériens rentrés de Tunisie après avoir terminé leurs études à Djamâa Ezzitouna,lesquels ont introduit la première cérémonie de mariage et ont été de ce fait les précurseurs de cette forme d’organisation sociale. Une femme et ses deux enfants attaqués par des chiens errants à El Ménéa Le drame a eu lieu entre les deux quartiers défavorisés de Ouled Zid et Ksar Kouacem, lorsque la mère envoie son enfant de 8 ans aller chercher du pain. Une fois dehors, le gamin tombe nez à nez avec une meute de chiens errants. Voulant fuir, le garçonnet est vite rattrapé par la meute qui lui saute dessus, le mettant à terre, le mordant sauvagement sur toutes les parties de son frêle corps. Ses stridents et atroces cris de douleur sont entendus par la mère, qui sort précipitamment, suivie de sa fillette de 9 ans, pour lui porter secours. Elles se font elles aussi sauvagement mordre par la meute. Selon le médecin de l’hôpital, «après ce qu’ils ont enduré en se faisant ainsi férocement attaquer par plus d’une quarantaine de chiens errants sur plusieurs parties de leur corps, dont des parties très sensibles, notamment au niveau de la tête et du cou, c’est un vrai miracle qu’ils soient encore en vie».  

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