Le président du Mouvement de la société de pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, tente de dissiper les doutes sur les intentions de son parti, après la polémique suscitée par sa rencontre avec Ahmed Ouyahia.
Intervenant à l’ouverture, hier à Alger, de la réunion du conseil consultatif de sa formation, il nie toute intention de vouloir réintégrer le gouvernement et affiche son attachement à rester dans l’opposition. «Nous travaillerons toujours pour l’unité et le renforcement de l’opposition», lance-t-il, en prononçant un long discours devant ses pairs du conseil consultatif, dans lequel il a soldé ses comptes avec ses détracteurs, même à l’intérieur du MSP dont Bouguerra Soltani.
«Celui qui nous a accusés d’avoir lancé des concertations avec les responsables de l’Etat algérien pour faire de la surenchère dont l’objectif serait de revenir au gouvernement, est un agresseur injuste. Nous sommes beaucoup plus grands que cela ! L’histoire du parti et la morale qui est la nôtre ne nous permettent pas d’entreprendre une telle démarche», déclare-t-il. Selon lui, même si la direction du MSP souhaitait aller dans cette direction, «les militants dans les différentes wilayas ne le permettront pas».
Il rappelle, dans ce sens, que les statuts du parti adoptés lors de son cinquième congrès interdisent au président, au bureau exécutif et à toutes ses instances de participer au gouvernement avant l’organisation d’élections libres et transparentes. Le président du MSP a également démenti avoir décidé de tenir ces concertations suite à une pression exercée par le conseil consultatif. «Nous avons annoncé ces concertations devant tout le monde. Nous avons rencontré plusieurs personnalités. Nous allons protéger l’unité de l’opposition et nous restons jaloux de l’indépendance de nos institutions partisanes et de notre souveraineté», dit-il.
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