Les agents de la brigade d’intervention des Douanes algériennes d’El Kala ont fait, encore une fois, une importante saisie de corail brut sur la ligne qui délimite le territoire algérien du tunisien.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, ils ont tendu une souricière sur la bande frontalière près d’un lieu qu’ils ne divulgueront pas pour des raisons d’efficacité. Sachant que des taupes et des guetteurs n’ont pas manqué de signaler leur déplacement, ils ont tenu leur position quelques heures, de 3h à 6h, puis ont fait mine de se retirer, laissant des éléments planqués sur place après que les guetteurs et les éclaireurs soient passés. Vers 13h, trois contrebandiers, rassurés sur la quiétude des lieux, se sont alors montrés.
Mais lorsqu’ils ont été sommés de se rendre, ils ont laissé choir les deux cartons qu’ils portaient pour fuir vers le territoire tunisien, où ils se savaient à l’abri. Les douaniers ne pouvant en effet les poursuivre ni utiliser leurs armes dans ce cas. Ils doivent arrêter le malfaiteur en l’immobilisant, mais avant cela s’assurer qu’il n’est pas armé.
Ce qui est très compliqué et rend hypothétique toute arrestation, ce que les contrebandiers n’ignorent pas. C’est la troisième prise de taille réalisée ces deux derniers mois sur la frontière par les douaniers d’El Kala. La première était de 45 kg, la seconde de 21 et celle de jeudi de 17 kg. Les prises sur la frontière, en coupant la route aux trafiquants, est le meilleur moyen de lutter contre la contrebande de corail, de carburant ou autres. Si la marchandise ne parvient pas au client de l’autre côté de la frontière, toute l’activité en amont en pâtit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire