Dans l’Algérie de 2015, des Algériens continuent à sentir l’injustice. C’est le cas de ces enseignants de Djelfa qui attendent d’être payés à leur juste valeur depuis plusieurs années. A cause d’une erreur de l’académie de la wilaya de Djelfa, des pères et mères de famille perçoivent des salaires inférieurs à leurs compétences. Parmi ces enseignants, l’une d’entre eux s’est déplacée à notre rédaction pour crier son ras-le-bol. Mme Malika Frendi est enseignante à l’école primaire Taubaoui-Messaoud de Aïn Ouessara. Comme tous les enseignants qui se trouvent dans son cas, qui enseignent avec les diplômes des défunts ITE (Instituts des techniques de l’éducation), elle a passé un stage de formation qui lui a permis d’obtenir une équivalence d’une licence. Chose faite en 2012. Ce passage à un autre niveau devait lui permettre de monter de l’échelon 10 de la Fonction publique au niveau 12. Mais une surprise attend la dame. Son dossier a été égaré, au même titre que ceux d’autres collègues à elle. Elle a refait son dossier. Mais depuis 3 ans, sa situation n’a pas changé. «A la direction de l’éducation, on me dit que le dossier est au niveau de la Direction des ressources humaines du ministère de l’Education. Au niveau de cette administration, on me dirige vers le ministère des Finances. Les services de ce dernier me renvoient au ministère de l’Education qui, de son côté, me renvoit à Djelfa. Je ne comprends plus rien», raconte la dame, désemparée et résignée. A cause de cet imbroglio administratif, Malika Frendi ne peut même pas bénéficier d’une permutation dans une autre ville. Si elle le fait, elle va toujours être considérée comme faisant partie de l’échelle 10 de la Fonction publique, alors que tous ses autres collègues sont passés à un autre niveau. A quand le bout du tunnel ?
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