L’actuel chef du nouveau parti de droite Les Républicains (ex-UMP), Nicolas Sarkozy, s’est expliqué, lors d’un entretien accordé au magazine Valeurs Actuelles, sur les propos qu’il a tenus à l’égard de l’Algérie dans un point de presse, lors de sa visite à Tunis en juillet dernier.
«La Tunisie est frontalière avec l’Algérie et avec la Libye. Ce n’est pas nouveau. Vous n’avez pas choisi votre emplacement», avait-il lancé. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, n’a pas hésité à lui répondre lors de sa visite à Paris, jugeant les propos de l’ex-chef d’Etat «malvenus». Les réseaux sociaux s’étaient aussi enflammés par une campagne contre Sarkozy, le qualifiant d’«anti-algérien». L’ancien président français a tenté de s’expliquer lors de l’entretien à Valeurs Actuelles : «J’ai été surpris car rien dans mes propos ne se voulait critique à l’endroit de quiconque, certainement pas de l’Algérie pour laquelle j’ai, chacun le sait, une profonde amitié.
Et très sincèrement, je crois que rien de ce que j’ai dit ne l’était, ni ne justifiait une polémique, qui s’est d’ailleurs moins nourrie des paroles que j’ai prononcées que de l’interprétation que certains ont cherché, à tort, à leur donner. Je le regrette.» «Le message que je veux faire passer est simple : tous ces pays mènent un combat contre la barbarie et il est de notre devoir de les aider et de les soutenir. La Tunisie, notamment, ne peut pas réussir seule. Si elle perd ce combat, nous le perdons avec elle car Tunis est à 800 kilomètres de Nice.» Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, a déclaré : «Nicolas Sarkozy a exprimé ses regrets et il est bon pour tout le monde que ça s’arrête là.»
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