Des élèves des classes d’examen ont eu la possibilité de suivre des cours durant la première semaine des vacances. Les établissements éducatifs ont en effet ouvert leurs portes pour dispenser aux élèves des cours de soutien, ainsi que l’a décidé le ministère de l’Education nationale. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du soutien aux élèves en classe d’examen (baccalauréat, BEM, examen de fin du cycle primaire). Au ministère, on se réjouit déjà du «succès» de l’opération. «On peut d’ores et déjà dire que l’opération s’est bien déroulée. Il y a eu entre 60 et 65% d’adhésion, soit les deux tiers des établissements», se réjouit Mseguem Medjadi, inspecteur général au ministère de l’Education nationale, contacté par El Watan. Le ministère de tutelle vise, à travers l’organisation des cours de soutien pédagogique, à préparer les élèves aux examens officiels, notamment le baccalauréat, l’opération n’était pas «obligatoire ni pour les élèves ni pour les enseignants». «Les classes d’examen étaient concernées par les cours de rattrapage, mais il n’y a pas de caractère obligatoire à ces cours. Des enseignants généreux et plus solidaires, mais pas tous, ont préféré assurer des cours à l’intérieur des établissements. Il y avait de nombreux élèves dans les classes, excepté ceux qui sont partis en vacances avec leurs parents», précise M. Mseguem. Les matières dispensées sont les mathématiques, la langue arabe et le français pour les élèves de cinquième année primaire, les langues arabe, française et anglaise ainsi que les mathématiques pour les élèves de quatrième année moyenne et les matières essentielles de chaque branche pour les classes de troisième année secondaire. L’ouverture des classes n’a pas concerné tous les enseignants, dont beaucoup préfèrent une «rémunération» pour leurs efforts à travers des cours particuliers. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a dénoncé, début janvier 2015, des enseignants de vouloir «privatiser l’éducation». La ministre a évoqué, en octobre dernier, la mise en place d’une commission pour pouvoir prendre des mesures fermes contre un phénomène jugé «grave».
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