dimanche 24 janvier 2016

Des passerelles avec le secteur économique

Des portes ouvertes consacrées à la recherche scientifique et aux réalisations technologiques du Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) ont été inaugurées, hier, à Chéraga (Alger) en présence de Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bakhti Belaïb, ministre du Commerce, et Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale.   Ces portes ouvertes s’adressent aux opérateurs économiques, à la communauté universitaire, aux enseignants, étudiants et au grand public. C’est l’occasion pour les acteurs économiques de s’informer sur les dernières réalisations technologiques industrielles du Centre et sur un ensemble de prototypes de matériel industriel réalisé, susceptible d’être commercialisé dans un cadre de partenariat. Dans ce contexte, il faut savoir que durant l’année 2015, le Centre a franchi une étape importante dans son évolution. Ainsi, le Centre de recherche scientifique et technique en soudage et contrôle (CSC) a laissé place au Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI). «Il ne s’agit pas d’un simple changement de dénomination, mais bien d’une réelle volonté de développer un centre de recherche d’envergure avec de nouvelles perspectives de développement, à travers l’ouverture de nouveaux horizons suite à la création, dans un cadre partenarial, de nouvelles passerelles d’échanges en direction du secteur économique et social», a souligné Mostepha Yahi, directeur du CRTI. Parmi les nouvelles créations figure une grue dite «à montage automatisée», actuellement à l’état de  prototype, mais dont la version finale, d’une hauteur de 18 m, pourrait soulever des charges dont le poids peut atteindre 1,8 t. Elles sont parfaitement adaptées aux chantiers de courte durée. Par ailleurs, un véhicule 4X4 miniature télécommandé destiné à explorer des zones trop dangereuses pour l’homme a été également présenté. Ce véhicule susceptible d’être doté de caméras et d’un bras articulé peut être utilisé par l’industrie minière. Rencontré sur le lieu de l’événement, Ahmed Haddad, directeur de la division corrosion, protection et durabilité des matériaux, nous a déclaré : «Ces portes ouvertes visent à valoriser le savoir-faire des chercheurs algériens en général et du Centre en particulier. On effectue des recherches pointues et on a une autosuffisance en équipements, ce qui pourra réduire le coût de revient pour le client industriel. On est dans la recherche et le développement, mais aussi dans la recherche appliquée où il s’agit de répondre aux besoins et rester compétitif.» Et de poursuivre : «On essaie de toucher tout le secteur industriel. Dans le secteur des hydrocarbures, on est dans la protection des pipelines et des canalisations ainsi que les moyens de sûreté du personnel. On est impliqué dans le projet hydraulique In Salah-Tamanrasset où l’on remédie au problème de corrosion. On est présent aussi dans le bâtiment, notamment dans le projet de la Grande Mosquée d’Alger, où l’on vérifie la conformité du rond à béton et des connexions métalliques».        

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