Trente Ahmadis font l’objet de poursuites judiciaires dans la wilaya de Béjaia. Sept d’entre eux, dont trois femmes, seront auditionnés, demain mercredi, par le juge d’instruction du tribunal d’Akbou, a appris Elwatan.com auprès de leur avocat, Me Hamaili Boubaker Essedik. Les autres membres de cette minorité religieuse musulmane seront auditionnés les 5, 10, 17 et 23 du mois d’octobre prochain. Ils sont accusés de « collecte de dons non autorisée », « création d’une association sans agrément » et d’ « atteinte aux percepts de l’Isalm ». Les mis en cause, originaires d’Akbou, Sidi Aiche et d’autres localités limitrophes, risquent des peines allant de 2 à 5 ans de prison ferme. « Certains accusés, dont une femme de 70 ans, ne savaient même pas que leurs noms figurent sur un document portant prestation d’allégeance au leader des Ahmadis », précise Me Hamaili qui dénonce une « atteinte à la liberté de culte ». Le chef des Ahmadis en Algérie, Mohamed Fali, a été condamné, le 6 septembre dernier par le tribunal d’Ain Tadles (Mostaganem), à six mois de prison avec sursis. Lire aussi : Les libertés religieuses malmenées
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