Des retraités qui étaient des fonctionnaires à l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) se disent victimes d’une irrégularité dans le décompte de leurs années de service et des échelons y afférents pour le départ en retraite. En effet, ils mettent en avant «le non-respect de la convention collective de 2005 qui prévoit un avantage de 4 catégories supplémentaires d’admission par un avenant interne conclu entre un ex-directeur de l’OPGI de Boumerdès et un syndicaliste, qui a opposé au dos de cet accord sa signature sans griffe ni précision de la fonction». Ce rajout dans la convention est unique au niveau national et ne repose sur aucun fondement règlementaire, dénoncent des retraités. Selon eux, il constitue un précédent qui ignore, de ce fait, les années travaillées dans d’autres secteurs et en spoliant les travailleurs de l’avenant collectif de la grille de salaire de 2015. Les exclusions touchent, ainsi, les prélèvements de montants sur fiche de paie, des rappels IEP, de la prime de carrière et des années de service national. Les retraités victimes de cet avenant surajouté à la convention collective interpellent les responsables de la direction générale de l’OPGI et le ministère de l’Habitat pour se pencher sur cette situation qui a réduit considérablement la pension de retraite de travailleurs qui trouvent des difficultés à joindre les deux bouts par la faute «d’agissements irréguliers».
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